Interview de Mélanie de Ose Voyager Seule
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Mélanie du blog « Ose voyager seule » sur GIRLBOOST. Mélanie est déjà venue sur le podcast pour nous parler de son métier d’entrepreneuse et pour nous aider à avoir les clés d’un bon lancement d’offres, un sujet qu’elle maîtrise sur le bout des doigts en tant que copywriter.
Mais cette fois-ci, elle nous partage une toute autre expérience et expertise qu’elle a développée avec son blog Voyage. En effet, elle a réussi à optimiser son référencement, ce qui lui offre aujourd’hui une très belle visibilité et de nombreux partenariats. Dans cet interview, on vous parle ensemble des clés principales pour optimiser son référencement naturel pour celles qui aimeraient booster leur visibilité et le trafic de leur site web. Un sujet ô combien abordé par les GIRLBOOST lors de nos coachings. Petit disclaimer avant de plonger dans les méandres du SEO, avec Mélanie, nous ne sommes pas des expertes en SEO. On vous parle ici de nos expériences, de nos astuces et des outils simples à mettre en place qui ont fait leur preuve de notre côté.
Camille : Est-ce que tu peux nous dire d’abord quel GIRLBOOST tu es? Je t’ai déjà posé cette question la dernière fois, mais j’aimerais savoir si depuis les derniers mois, finalement, ça a changé et tu as changé en tant qu’entrepreneuse.
Mélanie : Yes. La dernière fois, je t’avais parlé du mot aventurière. Je trouve que ça me définissait très bien. Aujourd’hui, j’aime bien rajouter le mot solutionneuse. J’aime bien ce côté où pour moi, un entrepreneur ou une entrepreneuse c’est avant tout une personne qui apporte des solutions. Et j’avoue j’ai cette capacité un peu d’analyse et de rentrer dans un business de quelqu’un et lui dire « ah mais attend, là il y a ça comme problème, là il y a ça comme problème, là il y a ça comme problème ». Non seulement de faire ça, mais en plus forcément d’apporter des solutions à travers un plan d’action, à travers des nouvelles choses à mettre en place. Et ensuite on va passer à la phase toujours de test and learn, on va tester des choses, on va voir ce qui se passe. Et du coup, moi j’apporte des solutions et je trouve que ça me va bien. Le côté un peu, il y a des problèmes, voici les solutions, on les met en place et on voit ce qui se passe.
Camille : Ça me donne trop envie de faire un autre épisode avec toi, pour que tu apportes des solutions, en mode t’analyses et tu nous dis « Ok, qu’est-ce que tu ferais de différent, etc. »
Mélanie : Oui, ça peut être trop bien de rentrer dans ton business. Aujourd’hui, je fais du consulting par rapport à ça, où je rentre dans le business, on regarde les données, on regarde les chiffres, on regarde les datas, et après on apporte des solutions pour faire grandir le nombre de ventes, pour faire grandir le chiffre d’affaires, etc. Donc, très intéressant.
Camille : Canon, j’adore comme définition. Et effectivement, j’ai tendance à penser qu’il n’y a pas de problème et qu’il n’y a que des solutions. Encore faut-il les trouver, mais du coup, c’est cette aide que tu vas apporter justement.
Alors aujourd’hui, j’avais envie de parler avec toi de SEO, car je sais que pour toi, ça a été un axe stratégique très puissant. Le SEO, c’est le référencement naturel, le référencement organique. Le fait de ressortir sur Google dans les premiers résultats de recherche ou dans la première page de recherche, parce que l’on sait que ça ne sert à rien d’être présent sur Google si on est en page 5, 6, 10, 12. Personne n’ira là-bas. D’ailleurs, il y a une blague pour les experts SEO à ce niveau-là, c’est où cacher un cadavre? C’est sur la cinquième page de Google.
Mélanie : Je ne connaissais pas, c’est marrant.
Camille : C’est une petite blague entre experts qu’on se posait à l’époque. Et je la trouve très pertinente parce qu’effectivement, l’intérêt aujourd’hui, si on veut pouvoir finalement gagner en visibilité grâce aux références naturelles, on doit bien sûr l’optimiser. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur comment le SEO, toi, t’a aidé dans le développement de tes projets?
Mélanie : Yes, avec grand plaisir. Alors déjà, avant de faire un petit disclaimer, je ne suis pas spécialiste, je ne suis pas rédactrice SEO. Moi, je me définirais sur ce sujet comme une entrepreneuse lambda qui a tâtonné, qui a mis des choses en place et qui a vu. Comment je définirais ça dans ma stratégie finalement? Et au début, j’ai fait une de ces erreurs, c’est-à-dire que je créais des articles, je les rédigiais, je les mettais en ligne, mais sans prendre en compte le SEO. Donc, je me retrouvais à la fameuse cinquième page si ce n’est plus de référencement Google. Et du coup, je n’avais aucun résultat, aucune visite. Comme tu l’as si bien dit, c’est vraiment l’objectif, c’est d’être sur la première page Google. Aujourd’hui, 91% des gens qui cliquent sur Google, c’est uniquement sur la première page. Et ensuite, forcément l’idéal, c’est d’arriver dans le top 1, top 2 et top 3. C’est vraiment là qu’il concentre 50% du trafic qui va arriver. Mais ensuite, comment je l’ai construit dans ma stratégie? C’était d’attirer du trafic naturellement, c’est-à-dire créer du contenu pour se faire connaître sans devoir publier notamment sur les réseaux sociaux tous les jours. C’était me faire connaître, être visible, mais aussi devenir une référence dans ma thématique, plus spécifiquement de mon blog sur le voyage solo. Mon objectif, c’était de devenir la référence, la personne qui parle du voyage solo pour les femmes, et notamment le voyage en mode backpack. Et donc c’était vraiment ça l’objectif.
Camille : Trop bien, c’est génial. Effectivement, j’ai choisi de t’inviter non pas en tant qu’experte SEO, mais plutôt dans ton expérience qui est pour moi plus abordable et plus en lien finalement avec ce que les GIRLBOOST sont en train de vivre. Parce que, il y a peu d’expertes SEO parmi nous, on est principalement entrepreneuse, on a toutes des cœurs de métiers différents et on va devoir se servir du SEO sans pour autant maîtriser toutes les règles derrière. Donc l’enjeu ici, c’est de bien comprendre, je pense, comment ça fonctionne et comment ça peut nous aider. Il me semble qu’au travers de ton blog Voyage, justement, t’as eu énormément de vues visites qui ont été générées grâce au SEO. Est-ce que c’est vrai?
Mélanie : Yes. Oui, oui. Là, aujourd’hui, le blog a deux ans et demi, bientôt trois ans même d’ailleurs. Ça fera trois ans, ça fait trois ans même d’ailleurs. Donc aujourd’hui, je suis à un peu plus de 10 000 vues mensuelles, ce qui est pour moi fou, sachant qu’au début, j’avais 10 personnes qui venaient par mois du référencement SEO parce qu’à l’époque, j’utilisais d’autres méthodes pour promouvoir le blog, pour quand même avoir des visites. Mais aujourd’hui, je ne fais plus rien et les personnes viennent automatiquement sur mon site. Et aujourd’hui, c’est assez fou. En fait, ça augmente d’année en année. C’est un effet cumulé. C’est-à-dire que la première année, les chiffres qui sortent des statistiques ou après, c’est toujours un peu plus, mais les premiers 6 mois j’ai eu 13 000 visites, ensuite 26 000, donc j’ai doublé, l’année dernière j’étais à 65 000 et là j’ai déjà passé les 50% largement, alors que la moitié de l’année au moment où on est en train d’enregistrer n’est pas passé. Donc c’est vraiment un effet cumulé, c’est vraiment comme une courbe exponentielle finalement, au début oui il y a personne, on va passer longtemps entre guillemets à 0 ça va mettre du temps pour passer de 0 à 1 un peu moins de temps pour les deux 1 à 10 et etc etc donc c’est vraiment une courbe exponentielle et au bout d’un moment en fait moi ça fait six mois là que j’ai pas publié et j’ai 400 visites par jour aujourd’hui donc je ne fais rien donc c’est vraiment Google qui m’envoie des gens comme ça parce que en amont j’ai bossé justement le SEO.
Camille : Trop bien, comment tu as travaillé ce SEO? Quelles sont les règles, les bonnes règles d’après toi pour optimiser son SEO?
Mélanie : La première des choses quand on débute et qu’on veut vraiment obtenir du trafic, et du trafic et qui dit trafic dit ensuite client, c’est vraiment tout un tunnel de vente, mais ça va être d’être régulier. C’est vraiment une erreur que je vois souvent parce que la stratégie SEO, c’est une stratégie qui est long terme. Vous allez avoir vos premiers résultats au bout de six mois, un an, deux ans. Donc ça prend du temps, c’est vraiment une stratégie de création de contenu qui demande du temps. Donc d’être régulier. Moi, dans les 6 premiers mois, je conseille minimum un article par semaine et l’idéal, ce serait deux pour aller beaucoup plus vite. Le premier conseil que je peux donner, c’est d’être régulier. Ensuite, ça va être d’aller chercher les mots-clés. L’erreur que j’ai faite au début, d’aller chercher les mots-clés, les requêtes que les gens tapent sur Google. Pour ça, vous avez plusieurs outils à votre disposition qui sont gratuits. Vous avez SEMrush et Ubersuggest qui va vous donner les mots-clés qui sont tapés dans votre domaine et surtout le nombre de recherches mensuelles possibles sur cette requête. Et enfin, moi ce que j’ai beaucoup utilisé, ça a été d’augmenter mon domaine authority. Au début, quand vous arrivez sur Google, vous avez une autorité de zéro parce que Google ne vous connaît pas, il ne sait pas qui vous êtes et puis il ne sait pas si vous serez encore là dans trois mois. Donc il ne va pas tout de suite vous mettre en première page, en top position parce qu’il ne sait pas qui vous êtes et il a besoin de vous faire confiance. Et moi pour ça, pour faire augmenter mon domaine authority, j’ai beaucoup utilisé la stratégie des articles invités. D’aller publier chez les autres en faisant du référencement, en ayant un backlink vers mon lien, vers mon site web. Ce qu’ils disaient à Google, c’est que là elle a publié chez un autre site de confiance du voyage, elle a mis un lien vers son site, c’est qu’elle n’est pas déconnante, c’est que ce n’est pas une arnaque, c’est que c’est quelqu’un d’humain derrière et puis voilà, y’a pas d’arnaque derrière parce qu’elle a été référencée sur un autre site qui fait référence. Donc ça c’est globalement les trois stratégies que j’ai le plus utilisées finalement. Être régulière, bien choisir mes mots-clés et ensuite faire les backlinks à foison.
Camille : Trop bien! Et du coup, de manière pratico-pratique, pour aller créer justement des backlinks à foison comme tu dis, comment tu as fait? Comment on choisit déjà les sites dans lesquels on va intervenir et comment ça se passe?
Mélanie : Oui. Au tout début, quand j’étais entre le domaine autority à de 0 à 100. Globalement, de 0 à 10, c’est moyen. Puis plus vous montez, mieux c’est. Typiquement, aujourd’hui, un Figaro, il va être à 95. Un blog qui fait vraiment référence, il va être entre 30 et 50. Ensuite, vous avez des paliers. Au début, vu que je n’y connaissais pas trop grand-chose, je suis allée dans des communautés de blogueuses voyage et j’ai demandé à faire des changements des articles invités croisés pour que ce soit gagnant-gagnant. J’avais plutôt des domaines autority qui étaient juste un tout petit peu plus haut que moi pour monter dans l’autorité de Google. Au fur et à mesure, j’ai commencé à aller contacter des gros. Comment j’ai contacté des gros? Ce que j’ai fait, une de mes techniques, c’est que je les citais spontanément dans un de mes articles. Typiquement, j’ai un article, les 7 podcasts voyage à écouter, et bien les 7 podcasts que j’ai cités, je les ai contactés en disant, hé coucou, au fait, bah tiens je t’ai cité dans cet article qui est sorti cette semaine, j’ai vu que sur ton site tu évoquais ça, mais par contre il te manque tel sujet, est-ce que je peux t’écrire un article à ce sujet? Tout simplement. Donc c’est vraiment le côté réseau, au début qui a joué, de rentrer dans des communautés déjà de blogueurs existants, de créer du lien, c’est toujours pareil, et ensuite potentiellement d’aller contacter les plus gros de mathématiques et de leur dire, parce qu’on a toujours tous besoin de contenu, moi-même en tant que créatrice de contenu si demain vous me proposez d’écrire un article pour mon blog voyage, je vous dis oui en fait parce que moi ça me fait gagner du temps derrière et donc j’ai allé contacter ces gros blogueurs avec vraiment cette stratégie, j’aime bien ce que tu fais, je t’ai cité j’ai vu que tu n’avais pas abordé ce sujet sur ton site web je pense que ça pourrait intéresser ton audience. Voici le sujet, avec le plan, en disant voilà, je vais te faire un article d’au moins 2000 mots qui sera référencé SEO, etc. On est plus dans un côté entre guillemets vente, même si c’est pas de la vente mais il faut quand même proposer son service même s’il est gratuit pour que ce soit accepté et valide.
Camille : D’accord. Pour le coup, tu en as fait combien des articles invités pour te permettre justement de faire grossir comme ça ton référencement? Aujourd’hui, je dois être à une cinquantaine d’articles invités tu vois. Je pense que j’en ai fait beaucoup. En plus, dans l’univers du voyage, il y a toujours un blog qui s’appelle Allô la planète qui fait référence aussi. Et du coup on a fait un partenariat et tous les mois je publie un article pour eux pendant deux ans. Donc déjà rien que ça, ça en fait 24. Après ce qui se passe, c’est que vu qu’aujourd’hui je suis bien référencée, j’ai beaucoup d’articles, aujourd’hui je dois avoir 180 articles sur le blog qui sont dans le top 3, donc les gens me citent spontanément. Quelqu’un qui va écrire aujourd’hui un article sur comment faire le chemin de poste et qui ne veut pas détailler, il va mettre un backing naturel. L’autre avantage aussi que j’ai aujourd’hui, c’est qu’on me contacte directement. Les médias, il y a quelques mois maintenant, il y a BFM qui m’a contacté pour intervenir sur leur chaîne. Parce que merci le SEO, merci le trafic Google, parce qu’aujourd’hui, mes articles sont en top position et les gens les lisent et potentiellement, je suis contacté par la suite.
Camille : Trop bien. C’est une très belle expérience. Ça permet d’avoir une très belle visibilité et puis derrière aussi de développer ta notoriété.
Mélanie : Exactement. Ça fait autorité quand tu apparais. Je suis apparue sur le Figaro, je suis apparue sur les échos, j’ai participé au podcast Louis Media qui est aussi très reconnu dans son domaine. Finalement, ensuite les backlinks se font beaucoup plus facilement forcément quand dans les premières recherches Google, quand vous apparaissez dans le top 3, forcément, des opportunités s’ouvrent. Là, si je peux donner un exemple concret, j’ai Compeed qui m’a contacté pour me dire « j’ai vu que vous citiez Compeed dans votre article, est-ce que vous pouvez mettre un lien vers Compeed, vers notre site web? » Et là, aujourd’hui, c’est des services que je fais payer.
Camille : Oui, après, tu peux faire vraiment de l’affiliation, du placement de produits, etc.
Mélanie : Exactement, ouais. Donc ça peut te permettre aussi de développer finalement un travail de créateur de contenu puisque c’est du contenu que tu vas créer pour aussi parler d’autres marques, parler d’autres choses, parler d’autres médias et du coup financer quelque part ton blog. Ouais exactement, en fait aujourd’hui le blog il est auto-financé à travers notamment l’affiliation et du coup les quelques articles comme ça sponsorisés que je vais faire, mais il est juste à l’équilibre. Clairement je ne peux pas en vivre à l’heure d’aujourd’hui. C’est un objectif d’ici à plusieurs années quand, encore une fois, le SEO va faire son travail, il va m’envoyer plus de personnes sur le site, des gens qui vont cliquer sur les liens affiliés et qui moi derrière me font une source de revenus sans trop faire grand chose. Mais encore une fois, au début, pendant les deux premières années, c’est beaucoup de travail. 180 articles, plus 50 articles invités, etc. Donc oui, c’est beaucoup de boulot. Mais après, on récolte ce qu’on a semé, donc c’était plutôt sympa.
Camille : Oui, c’est sûr. Je sais que j’ai beaucoup d’entrepreneuses, quand elles entrent en coaching, dans leur tête, en tout cas, elles ont envie de travailler leur référencement. Elles ont compris l’importance du référencement, mais elles ne savent pas comment faire. Et quand je leur explique qu’il va falloir potentiellement créer un blog pour avoir une récurrence et créer des articles, etc., c’est tout de suite “oh mon Dieu, je ne vais jamais m’en sortir. C’est beaucoup trop de contenu à créer, c’est beaucoup trop de temps à y consacrer”. Est-ce que tu as des conseils ou des astuces pour celles qui se sentent un peu découragées de prime abord pour avoir une stratégie de référencement naturel derrière?
Mélanie : Ouais, moi je trouve la première question et qu’on doit toujours et tout le temps se poser quand on lance un nouveau canal d’acquisition client c’est pourquoi? Pourquoi est-ce qu’on va écrire un article toutes les semaines? En fait qu’on garde vraiment ce pourquoi en tête et cette vision long terme. De se dire voilà peut-être que dans un an, dans deux ans, j’aurai plus besoin d’être tous les jours sur Instagram, j’aurai plus besoin tous les jours d’aller poster sur LinkedIn ou sur Facebook, mais les gens, les clients viendront naturellement. Donc vraiment de garder cette vision long terme en se disant ok aujourd’hui c’est beaucoup de boulot, si vous voulez c’est un peu comme l’avion quand il s’envole. Au début il a besoin de beaucoup d’énergie pour décoller et puis une fois qu’il est tout là-haut c’est wallou quoi. Et bien en fait c’est un peu pareil avec la stratégie et si ou quoi. Donc garder son pourquoi en tête, c’est vraiment ça qui est important parce qu’au début les résultats ne seront pas là, mais ils viennent plus tard et beaucoup plus facilement et simplement qu’on pourrait croire. Mais au début c’est beaucoup de travail. Ensuite au début ça fait peur parce que oui peut-être que tu vas mettre 4h, 5h, 6h, 10h à écrire ton premier article. Mais ce qui se passe, et c’est ça qui est génial, c’est que plus t’en fais, plus ça va vite. Toi au début peut-être que, moi je me rappelle mon premier article je l’avais passé 5 heures dessus, il est nul à chier, je suis incapable de le relivre aujourd’hui parce que j’ai trop honte de ce que j’ai écrit à l’époque, mais au fur et à mesure que tu écris, ça va de plus en plus vite. Et toi aujourd’hui, en 1h, je peux écrire demi-mot. Le temps s’est raccourci, comme on dit souvent, c’est en faisant qu’on apprend, et plus on écrit, plus on a envie d’écrire et plus on écrit vite en fait. Donc encore une fois c’est du temps, c’est de l’apprentissage, c’est comme on n’a pas appris à marcher en claquant des doigts, ça demandait beaucoup de temps. Ou pareil pour nos lacets, il nous a fallu quelques semaines, voire quelques mois pour certains, pour réussir à faire ces lacets. C’est pareil, aujourd’hui faire vos lacets vous y pensez même pas, c’est un automatisme. Et c’est pareil pour la création de contenu. Donc ouais, ça demande du temps, du travail. Et donc le pourquoi, c’est de dire qu’avec le temps ça va être plus rapide, on va avoir des mécanismes en fait, ça va devenir un jeu. Par exemple aujourd’hui c’est amusant toi de me dire « bah attends j’ai envie d’écrire un article, là j’étais à Naples il y a quelques temps, je veux écrire un article sur Naples, eh bien on va aller chercher les possibilités, les mots clés sur lesquels je peux me positionner en première page et ensuite de l’écrire et de le mettre dans la matière et de voir ce qui se passe tu vois. »
Camille : Ouais, ça peut faire un petit challenge et puis après il y a aussi je pense une notion qui est hyper importante dont tu parles un peu, c’est de prendre du plaisir aussi, puisque toi tu aimes écrire, et du coup, finalement, passer 5 heures sur un article, même si c’est long, c’est quelque chose qui te challenge et qui te motive parce que tu aimes écrire de base. Je pense que quand on veut travailler son référencement naturel, c’est important d’aimer écrire, parce que si on n’aime pas écrire de base, on ne peut pas apprendre à aimer ça. On peut apprendre à mieux rédiger, à rédiger plus vite, à être plus rapide, plus productif, plus efficace. Mais par contre, si on n’aime pas de prime abord écrire, je pense qu’il faut éviter ce genre de stratégie, tout simplement pour miser sur ses propres compétences de base. Et dans le choix des canaux, ça va être hyper important de s’écouter et d’écouter et de regarder et d’analyser ses compétences.
Mélanie : Ouais, je suis entièrement d’accord. Je mettrais juste, parce que moi je ne pensais pas que j’aimais écrire. Moi, j’ai fait un bac S, je suis une ancienne géologue d’exploration. Moi, écrire, j’ai jamais écrit. C’était pas mon kiff. J’étais nulle en français. Enfin, toi, faire une disserte, j’aimais pas ça. Et finalement, je me suis rendu compte que j’aimais écrire. Je m’en suis rendu compte à 30 ans. Donc, je me dis pourquoi pas, pour celles qui ne savent pas trop, de dire, ok, cette semaine, je me mets en défi, je vais écrire 3 articles de 1000 mots, 2500 mots de 2000 mots. Et de voir si on aime ça, parce que des fois quand vous avez cette image que c’est une dissertation ou ce que vous avez fait à l’école comme moi j’avais, finalement peut-être que vous allez aimer ça. Et comme tu l’as si bien dit Camille, si vous n’aimez pas ça, partez sur un autre média. Aujourd’hui il y a le podcast qui fonctionne, il y a YouTube qui fonctionne aussi. Donc si vous n’aimez pas écrire, surtout ne vous lancez pas dans cette aventure, ça va être juste horrible. Mais aujourd’hui c’est ça qu’on a la chance, aujourd’hui avec Internet, de créer notre propre média, tu vois. Et c’est ça qui est génial, quoi. On peut créer du contenu gratuitement, quoi. Enfin, à moindre coût, du moins, tu vois. Donc c’est génial.
Camille : C’est ça. Et comme tu le dis, en plus, ce travail d’écriture, il faut vraiment le dissocier avec des expériences précédentes. J’en parle parce que je suis en train de travailler sur un projet de recherche. Un projet de recherche, des lectures scientifiques, c’est très spécifique. Ça demande un vocabulaire, une façon de disserter qui est très réglementée, qui est très scientifique, alors que quand on travaille sur un article de blog en SEO, on peut avoir un vocabulaire très simple, très accessible, on peut même écrire comme on parle finalement, et ça facilite grandement l’exercice.
Mélanie : C’est même la meilleure solution. C’est même le truc à faire pour créer le lien justement avec cette audience. Comme tu le dis, j’ai aussi rédigé quelques articles scientifiques quand j’étais en master, c’est pas du tout pareil, c’est très codifié avec ton chapeau, avec tant de mots dans ton paragraphe et tout, là vous êtes quand même assez libre, même s’il faut quand même faire plaisir au SEO et bien évidemment à votre audience, mais vous êtes assez libre.
Camille : C’est ça. Et après alors moi, je sais que le SEO, en fait, si j’en parle, c’est aussi parce que c’est le canal qui m’apporte aujourd’hui le plus d’appels prospects, qui m’apporte finalement le plus de clients. Pour autant, je n’ai pas des chiffres comme les tiens. Moi, je ne suis pas à 10 000 visites mensuelles. Pour être tout à fait honnête, je dois être environ à 800, entre 800 et 1000 visites mensuelles. C’est déjà pas mal, mais c’est pas non plus un chiffre mirobolant. Pour autant, je le travaille depuis 2-3 ans également. Ça va faire 2-3 ans que mon blog a été lancé sur Girlboost. Ça a été le premier canal de GIRLBOOST. J’ai commencé par le podcast et par le blog pour cette raison-là, parce que je savais que ça prendrait du temps. Comme tu l’as si bien dit, les 6 premiers mois, c’était peanuts. C’était plutôt Instagram qui me ramenait du monde et au bout de six mois j’ai commencé à avoir un bon référencement sur certains mots-clés que j’avais référencé, notamment autour de l’entrepreneuriat féminin des entrepreneuses. Et aujourd’hui je sais que du coup j’ai un certain nombre d’articles qui me permettent d’avoir du trafic qui vient naturellement sur mon site web. Et c’est pour ça que ça devient un canal fort, pas parce que le chiffre est énorme derrière, mais c’est surtout parce que le trafic que j’ai est hyper qualifié sur des termes de recherche qui correspondent à mon métier, à mes accompagnements pour les entrepreneuses et puis à ma cible quelque part. Donc finalement, même quand on n’a pas des chiffres très gros, j’ai envie de dire, si tant est que ce soit qualifié, en fait, ça peut devenir très vite hyper puissant grâce au référencement naturel.
Mélanie : Exactement, puis tout dépend de l’objectif derrière. Moi, j’ai besoin de trafic parce que je fais de l’affiliation. Si je vendais mes propres produits sur ce site-là, peut-être que je… ou mes propres services, j’aurais pas besoin d’autant de vues pour en vivre finalement parce que je vendrais des accompagnements, du coaching, etc. ou des formations en ligne. Donc le business model est complètement différent. Et toi, là, ce qui peut être intéressant avec 800 ou 1000 vues, et moi c’est une erreur que j’ai faite au début, et je sais que ça va faire beaucoup dans l’épisode, mais c’était de ne pas avoir de newsletter, tu vois. C’est-à-dire que les gens, ils venaient, ils commentaient, ils likaient, ils se cassaient, quoi. Puis ils revenaient pas parce que j’étais pas encore bien positionnée sur Google. Que de les capter avec une newsletter et toutes les semaines leur dire « tiens, il y a un tel article qui est sorti » et tout, moi ça m’a porté directement du trafic sur le nouvel article. Donc moi je pense qu’il m’a fallu 6 mois avant de mettre en place la newsletter et ça a été une erreur parce qu’en attendant les gens sont partis, ils sont passés à autre chose et tout, donc vraiment de venir les capter dessus, de venir les capter, de les garder à travers la newsletter. Et dès que tu sors un article, tu vas avoir un pourcentage de ces personnes inscrites qui vont aller lire ce nouvel article. Donc ça, ça t’attire quand même du trafic assez facilement.
Camille : Ah, c’est pas bête! C’est pas bête du tout, parce que moi j’ai une newsletter, mais souvent je relaie plutôt vers l’épisode de podcast, parce que mon épisode de podcast est traduit en article de blog. L’article de blog, je le vois purement comme un travail de référencement naturel, parce que personnellement, en termes de consommation, je préfère consommer des épisodes de podcast. Ce qui fait que je relaie plus facilement mon podcast que mon blog. Mais quelque part, c’est peut-être un manque à gagner en termes de trafic.
Mélanie : Oui, effectivement. Puis rien ne t’empêche de faire les deux, puisque c’est la transcription. Et pourquoi pas, dans ta newsletter, te dire pour ceux qui aiment bien écouter des podcasts quand elles vont faire leur marche quotidienne, ou pour les personnes qui préfèrent lire. Rien ne t’empêche de mettre les deux options. Puis les gens choisissent entre eux. Puis tu vois les taux de clics aussi, qui vont te permettre de dire bon ben non finalement mon audience préfère les podcasts ou mon audience préfère le blog, tu vois. Donc rien ne t’empêche de mettre les deux liens dans une newsletter, je pense.
Camille : C’est vrai. Dans ton conseil justement de placer aussi, de l’associer à une newsletter, pour toi la newsletter elle doit s’intégrer à ton article de blog ou ça doit être un pop-up qui va apparaître sur le site pour garantir la visibilité ou un autre format?
Mélanie : Ouais, moi j’utilise un peu de tout. Ce qui se passe sur mon blog Voyage en ce moment, j’ai beaucoup d’articles sur le voyage solo féminin, ensuite j’ai pas mal d’articles qui me rapportent principalement tout mon trafic qui est sur Compostelle, et ensuite j’ai toute la partie digital nomadisme. Donc en gros j’ai ces trois piliers de contenu qui sont sur mon blog. Typiquement les gens qui viennent voir l’article « Comment faire le chemin de Saint-Jacques de Compostelle » ils ne vont pas s’inscrire à la newsletter, parce que la newsletter, le tribi, c’est 40 conseils pour oser voyager seul. Donc c’est pas du tout ma style, ce ne sont pas des gens qui vont s’inscrire. Donc eux, ça sert à rien que je leur mette un pop-up, ni que je fasse la promo dans l’article qui a ce lead mania, ça sert à rien. En revanche, sur les autres, sur la thématique du voyage solo féminin et le digital humanisme, j’ai deux lead magnets qui sont séparés, soit je fais un lien dans l’article vers la landing page, et sinon il y a les pop-ups. Moi je sais qu’il y a beaucoup de gens qui sont anti pop-up, moi j’adore les pop-up, notamment en fait, et même en tant que consommatrice, quand j’arrive sur un site que l’article me plaît et que je me dis putain j’ai envie d’en savoir plus, là il est où sa newsletter? Bah il est obligé de chercher dans les onglets et les machins et tout, ça m’énerve. Donc le pop-up je trouve ça assez bien, après il y a quelques petites règles, c’est-à-dire ne mettez pas le pop-up au bout de 0 secondes quoi, c’est-à-dire que la personne a à peine lu votre article, a à peine lu le titre qu’il y a déjà un pop-up qui lui éclate au visage, c’est un peu dommage. Mais au bout de 45 secondes ou quand elle arrive à la fin de son article, aujourd’hui c’est des choses qu’on peut paramétrer assez facilement, de mettre un pop-up en disant « tiens, si tu veux aller plus loin, j’ai 40 conseils ou 5 erreurs » ou bref, peu importe, votre ligne manière, et de proposer. J’ai des stratégies complètement différentes encore une fois parce qu’aujourd’hui le trafic, l’audience du blog est complètement différente. J’ai beaucoup de voyageuses solo féminins et en même temps, j’ai des gens qui souhaitent faire qu’on poste elles et pour qui la thématique du blog ne les intéresse pas plus que ça. Oui, du coup c’est important aussi d’avoir sa propre stratégie par article quelque part et de ne pas pousser toujours la même chose pour être le plus fin possible dans la qualification finalement des visiteurs que tu vas avoir.
Camille : Exactement, après c’est un tunnel de ventes. Peut-être que plus tard il y aura un lit de manière sur ton postel qui amènera derrière vers de la filiation, vers un produit payant etc. Ou en plus cas, en tout cas, les possibilités sont immenses. Mais voilà, ça se réfléchit. C’est une stratégie, tout simplement. C’est ça. Et ça permet aussi de réfléchir en termes de possibilités business. Parce que je trouve que la diversification des contenus et des revenus aujourd’hui est importante. C’est important d’avoir plusieurs canaux pour pouvoir vraiment bien travailler sa stratégie. Comme tu le disais, une newsletter par exemple avec un blog, ça se complète vachement bien. Mais en termes de revenus, c’est hyper intéressant aussi de se dire qu’on peut pousser des offres, on peut pousser de l’affiliation, on peut pousser du produit, on peut pousser de l’expérience. Il y a plein de façons finalement de générer ses revenus, notamment grâce à des visiteurs que l’on peut convertir ou grâce à des abonnés.
Mélanie : Oui, il y a plein de manières de monétiser un blog et je trouve ça assez intéressant. Bon, l’affiliation, moi j’ai fait des voyages presse également. Demain, je pourrai être invitée à intervenir dans des conférences pour parler du voyage sur le haut féminin. Je pourrais écrire une offre pour voyager seule, etc. Donc écrire un livre, qui est déjà écrit, qui est le fameux premier jeu qui est sur mon Google Docs depuis 6 mois que je n’ai pas touché. Mais du coup c’est toujours bien d’avoir un blog, de créer une audience justement, notamment avec la newsletter, de créer vraiment un média et ensuite de proposer des choses qui peuvent être complètement différentes afin de diversifier ses revenus et de voir ce qu’il prend le plus et d’aider aussi les autres à travers notre création de contenu.
Camille : Trop bien. Moi, je sais qu’en tout cas, ce qui m’a aussi un peu aidée à travailler mon SEO, alors là, je le dis vraiment en tant que « débutante du SEO » puisque je n’avais pas envie de m’embêter en ayant toujours en tête moi-même toutes les règles à mettre en place, parce que le SEO, en fait, c’est beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de règles qu’il faut respecter pour bien référencer. Je me suis servi d’outils, notamment d’un plugin qui s’appelle Yoast SEO, qui est un plugin WordPress, et qui permet de bien identifier sa requête cible, donc le mot-clé que l’on souhaite référencer dans son article, et de vérifier qu’on ait à peu près toutes les bases, c’est-à-dire qu’on l’a placé un nombre de fois dans l’article, que l’on ait placé des liens externes et internes. Les liens internes, ça relaie d’autres articles ou d’autres pages du blog ou du site web. Des liens externes, ça permet d’aller voir d’autres sites web qui sont référents sur le sujet que l’on va avoir sur notre article de blog. Ça m’a vachement aidée. Je ne sais pas si toi, tu te sers de ce genre d’outil aussi.
Mélanie : Oui, principalement, et que Yoast SEO. C’est lui qui, quand j’écris, au moment où je rédige, au moment où je suis en WordPress, c’est lui avec ses petits feux tricolores. En plus, c’est une extension qui est gratuite et qui est vraiment bien. Il t’indique qu’il faut peut-être ajouter ton mot-clé dans un titre, il faut peut-être un enlève parce que t’en as mis trop et du coup c’est illisible, etc. Mais principalement j’utilise ça et surtout en amont je vais faire la recherche de mots-clés. C’est-à-dire que si je fais un article « Comment faire le chemin de Compostelle? » et que je vois qu’il y a 10 000 requêtes par mois, je me dis « Ah c’est intéressant! » Ensuite je vais regarder les concurrents, je vais regarder toute la page. Est-ce que je peux venir me positionner avec mon domaine authority de 20. Si je vois qu’il n’y a que Le figaro, Les Echos, Wikipédia, etc. je me dis que c’est impossible d’aller me positionner dessus, même si je fais un article de 10 000 mots. Alors du coup je vais dire comment faire Compostelle en une semaine, comment marcher sur le chemin de Compostelle en une semaine. Et là je vais peut-être voir qu’il y a moins de recherches, ça va peut-être être 2000 requêtes par mois, mais pourtant je vais voir si je vois un blog qui a un domaine authority de 15-16 et qui est en première page, je me dis que je vais pouvoir aller me positionner et potentiellement le déplacer. C’est toute une petite stratégie, moi je trouve ça assez kiffant d’aller faire ces recherches de mots clés parce qu’on se dit ok, là je peux aller le dépasser, même la personne qui a 25-30 ans, ok là je vais pouvoir le dépasser parce que je vais faire un article plus long, après je vais faire un article invité, qui va emmener sur cet article pour lui donner encore plus de poids etc. Donc moi je trouve ça assez amusant. Ça donne presque un bon résultat. Après, c’est quand un mois, six mois, un an après, tu vas avoir ton positionnement, tu fais « waouh! » J’avoue, j’ai un article sur le podcast Voyage à écouter, mais pendant 18 mois, il était en troisième, quatrième place. Et aujourd’hui, je suis en quatrième position. Tu fais « waouh! » J’ai rien fait de plus, je n’ai rien changé. Ça prend du temps, mais aujourd’hui, je suis en quatrième place. C’est pas mal.
Camille : Oui, c’est plutôt pas mal, effectivement. Il faut viser vraiment le long terme, et puis je pense qu’il ne faut pas se décourager quand on fait une stratégie SEO. Ça ne sert à rien de se lancer dedans si c’est pour dire dans 6 mois, 1 an, j’arrête. Il faut vraiment penser qu’on s’engage pour peut-être 1 an, 1 an et demi, 2 ans, et ensuite on regarde. Et si les résultats sont là, bon déjà on peut un peu freiner si on veut, parce que la cadence on peut aussi la réduire à un moment donné pour s’adapter à notre travail, ou on peut continuer. Si jamais les résultats ne sont pas là, il faut à un moment donné aussi se questionner entre le temps investi et la rentabilité de ce temps.
Mélanie : Oui, je suis tout à fait d’accord. Mais déjà, tu vois, je pense qu’au bout d’un an, il y a le côté aussi quand tu vas chercher des backlinks, c’est intéressant parce que tu vas potentiellement trouver des collaborateurs et des partenaires. Moi, typiquement dans le voyage, je vais pouvoir écrire des articles sur des personnes qui proposent des formations en anglais, en langue, des personnes qui proposent des assurances, il y a quand même plein de médias aujourd’hui autour du voyage, et je peux aussi aller vers eux en disant « là je suis créatrice de contenu dans le voyage, est-ce qu’on peut faire une collaboration, un partenariat aussi? » Ça, ça se fait assez rapidement je trouve, de rentrer dans cet univers, même si je trouve que l’univers voyage, contrairement au marketing, ça remonte de requin, c’est très dur, mais on commence à créer des liens comme ça, et j’en reviens toujours au kiff et à l’amusement. C’est aussi sympa d’aller rencontrer d’autres personnes qui ont cette même passion que vous, qui ont ce même désir aussi de transmettre leur connaissance ou leur expertise ou leur expérience et d’échanger aussi avec eux. Et finalement, j’ai beaucoup de personnes chez qui j’ai fait des articles invités, aujourd’hui c’est des potes, tu vois. Et donc ça me fait plaisir aussi.
Camille : Oui, je pense que le SEO, tout comme d’ailleurs le podcast, ça permet vraiment d’étaler et puis de nourrir son réseau finalement pour rencontrer de nouvelles personnes, pour créer des liens. Moi je sais que je trouve ça incroyable de pouvoir contacter des personnes que j’admire ou que je suis depuis des années et leur dire ok je sors de nulle part mais en fait j’ai envie de vous interviewer sur mon podcast ou sur mon blog, est-ce que ça vous tente etc sur telle telle telle thématique. Ça permet à la fois d’enrichir son propre contenu mais également comme tu dis de créer des liens, de créer à terme aussi des amitiés, des business partners, des collaborations. C’est hyper riche en tant qu’entrepreneur je trouve de faire ce genre de démarche.
Mélanie : Oui, tout à fait. C’est avant tout une aventure humaine. C’est avant tout rencontrer des gens. Et dans le voyage, j’ai fait des belles découvertes aussi. Parce que tu cherches, tu tombes toujours sur les mêmes blocs. Au bout d’un moment, tu te dis « j’aime bien ce que tu fais, est-ce qu’on ne peut pas faire quelque chose ensemble? » Un partenariat, une collab, des échanges d’articles invités. On rentre vraiment dans le côté humain. On s’est aussi lancé pour ça, pour rencontrer des gens avec qui on a des valeurs communes, avec qui on a des passions en commun. Donc c’est hyper enrichissant.
Camille : C’est ça. Pour revenir d’un point de vue un peu plus technique, tu as beaucoup parlé du domaine authority, justement qu’il faut faire grossir petit à petit et qui va nous aider quelque part à estimer quels sont les mots-clés les plus pertinents par rapport à la concurrence. Comment il se calcule ce domaine authority et comment on peut savoir quel est notre domaine authority?
Mélanie : Ça c’est une bonne question, comment il se calcule. Alors c’est Google qui le calcule, je pense qu’il a pas donné sa recette. Ça fait partie de son algorithme en fait. Donc pour le savoir il y a un site web et une extension qui s’appelle Mosbar, c’est gratuit. Il faut juste s’inscrire. Et du coup il vous donne le domaine authority non seulement le vôtre mais aussi celui de vos collègues et de vos concurrents. Pour voir ce que vous pouvez vous placer dans la fameuse première page Google. Et ensuite, comment il augmente, je pense qu’il prend en compte la régularité et les backlinks, les liens qui seront faits vers d’autres sites, d’autres sites qui font domaine, qui font authority. Moi, aujourd’hui, je suis à 20. Ça fait trois ans, on va dire. Je ne sais même pas dire si c’est bien ou si ce n’est pas bien. Mais moi, je sais qu’à 20, je peux quand même me positionner beaucoup plus facilement en première page que quand j’étais à 2, 3, 4, 5. C’est ça. On a déjà une idée du pouvoir que ça peut avoir et des résultats aussi que tu as derrière.
Camille : Alors on a beaucoup parlé effectivement de blog pour le référencement SEO, enfin pour l’optimisation en tout cas du référencement, tout simplement parce qu’en fait le blog pour moi c’est la méthode la plus efficace pour bien référencer son site web. Parce que dans le référencement, on l’a dit, il y a plein de règles qui sont prises en compte, et dans les règles qui sont prises en compte, il y a le fait de pouvoir référencer un certain nombre de mots-clés, sachant qu’une page à un seul mot clé, donc à chaque fois c’est plein de pages à créer, et la régularité dans le contenu. Et finalement le fait d’avoir un blog, ça permet de créer cette régularité, parce qu’on peut effectivement se dire qu’on fait un rendez-vous par semaine, un article par semaine, etc. C’est beaucoup plus simple que de créer une page par semaine, parce qu’à un moment donné on va être épuisé, on n’a pas un nombre de produits infinis, ni un nombre de valeurs infinies, donc pour moi c’est vrai que le blog, ça permet de booster le SEO quand on a un site web. Est-ce que tu es d’accord avec cette approche?
Mélanie : Oui, carrément. En fait, pour moi, aujourd’hui, il y a deux stratégies qui vont être complètement différentes. Il y a beaucoup de personnes qui ont un site vitrine, qui suivent à propos les offres, comment me contacter et tout. Ça, c’est très bien pour les gens qui n’ont pas du tout envie d’écrire et qui veulent réassurer les potentiels prospects en disant voilà ce que je propose, voilà qui je suis. Là, c’est vraiment le site vitrine. C’est pour les gens qui n’ont pas du tout envie de créer des articles de blog. Mais si à partir du moment où tu veux attirer du trafic, parce que le site vitrine ne vous apportera pas de trafic, à moins qu’on a votre nom et votre prénom sur Google et que oui, là en effet, vous allez rassurer vos prospects, mais c’est tout, qu’en venant créer du contenu, donc avec des articles de blog régulièrement, au moins une fois par semaine, et bien là, c’est les gens qui viennent à vous directement. Je pense que c’est assez magique. Les gens, ils cliquent chez vous, ensuite ils s’inscrivent à la newsletter, ensuite ils ont une séquence email de bienvenue, et ensuite vous leur offrez un produit, un service, une formation, rien que peu importe. Mais oui, et les deux sont ok, tu vois quelqu’un qui t’aime pas écrire, on revient à ce qu’on disait au début, je vais pas lui dire de faire un blog quoi, je vais dire bah fais un podcast, ou fais une chaîne YouTube, aujourd’hui y’a plein de façons de faire, donc c’est ça qui est cool, mais oui si t’aimes pas écrire, te lance pas là-dessus. Je sais pas si j’ai répondu à ta question.
Camille : Tout à fait, ouais ouais, c’est vrai qu’on l’a pas précisé avant, mais c’est vrai qu’en ayant créé juste entre guillemets un site vitrine, ça n’aidera pas à apparaître dans les premiers résultats de Google de recherche en tout cas, sur des mots clés un peu plus génériques. Ce n’est pas possible parce que le travail de SEO, c’est un travail de fond. Il faut énormément de contenu pour booster son site web et c’est pour cela qu’on le pousse notamment avec un blog. Alors on dit un blog, le blog il a parfois mauvaise réputation. On a en tête les anciens skyblogs etc ou les blogueuses etc. Aujourd’hui un blog ça peut aussi être un webzine, un magazine en ligne, ça peut aussi être un journal entre guillemets. Certains sites mettent journal en fait, c’est un blog, c’est des actualités. On peut le faire sous plein de formats différents mais le principe est le même, créer des articles de manière régulière.
Mélanie : On entend souvent le blog est mort, on a aussi entendu ça du cinéma, le cinéma est mort quand la télé est apparue, quand les plateformes de streaming sont apparues, il y a toujours autant de films au cinéma. Le blog n’est pas mort. Après, les gens vont changer leur habitude de consommation par rapport au podcast, par rapport à YouTube aussi, mais en fait, ça va dépendre des habitudes de consommation de votre audience. Typiquement, moi aujourd’hui, je vais faire une recherche sur Google sur un projet qui est très spécifique, une question que j’ai très précisément. Quand je veux un résultat assez rapide, je vais utiliser Google. Donc là, je vais tomber sur les blogs. Quand je veux plutôt me former à la cool, je vais mettre un podcast. Quand je veux être inspiré, motivé, je vais écouter un podcast. Moi après YouTube j’utilise plus pour du divertissement, mais voilà, en fait, il faut penser à ça aussi aujourd’hui. Non seulement vous allez être en concurrence avec d’autres blogs de votre thématique, mais aussi avec des podcasts et aussi avec des chaînes YouTube. Donc de positionner finalement ce canal de communication, ce canal d’acquisition de prospects comme quelque chose d’assez spécifique finalement. Et de pas juste faire des copier-coller entre ce que vous pouvez programmer sur Instagram et mettre sur votre blog.
Camille : Oui, c’est ça. Pour moi, c’est à la fois un canal d’acquisition et puis un canal d’enrichissement. C’est-à-dire que sur Instagram, par exemple, je vais survoler un sujet, dans le blog, je vais l’approfondir avec un certain nombre de mots-clés. Donc ça permet aussi d’asseoir une certaine légitimité, une certaine expertise. Et pour moi, effectivement, c’est un canal d’acquisition dans le sens où mon blog n’a pour vocation que d’améliorer mon référencement. C’est vraiment ça, sa vocation principale. Alors, moi, j’ai la chance d’aimer écrire un peu comme toi. J’écris moins, mes articles sont un peu plus courts. Normalement, je fais entre 400 et 800 mots, mais j’aime bien ça. Donc, ça ne me dérange pas de pouvoir composer régulièrement toutes les semaines des articles. En revanche, mon but, ça n’a jamais été d’avoir 36 000 lecteurs. C’est plutôt d’avoir du trafic sur mon site et du trafic qui soit qualifié que je peux accompagner sur des questions données, des questions qui vont être tapées justement dans le moteur de recherche Google.
Mélanie : Oui, c’est ça. C’est pour ça que tu n’as pas besoin. Toi, 800 à 1000 vues par mois, c’est déjà énorme. C’est des requêtes qui sont très spécifiques, très ciblées. Et que derrière, tu as des appels découvertes, tu as des abonnés à ta newsletter et tout, ça fait le job. Donc, il n’y a pas besoin de… Enfin, ça dépend encore une fois du business model. Est-ce qu’il faut beaucoup de trafic ou est-ce qu’il faut plutôt des gens qui sont qualifiés, etc. Donc, c’est pertinent. C’est tout à fait pertinent ce que tu fais.
Camille : C’est ça. Et puis après, il faut aussi, je pense, avoir une vraie notion sur la qualité de son contenu. On l’a dit tout à l’heure, nous on a échangé un peu avec Mélanie juste avant l’épisode. Pour toi, je sais que c’est le fond qui compte bien plus que la forme. Je suis assez d’accord et en SEO, c’est aussi hyper intéressant à faire. Par exemple, moi, je sais que j’ai fait un article qui s’appelle la méthode Williams parce que j’avais repris en fait à l’époque la sortie du film la méthode Williams. J’avais analysé le film et j’avais dit en quoi cette méthode était applicable dans l’entrepreneuriat, en reprenant les règles du coup du père Williams, qu’il a mis en place pour ses filles, pour Vénus et Séréna, pour essayer de bâtir leur succès futur. Étonnamment, cet article a été super bien référencé, parce que je l’ai fait vraiment à la sortie du film, donc je pense qu’en termes de timing, on était plutôt bon, et ça a été super bien référencé. En revanche, l’article qui me rapporte plein de visites ne convertit absolument pas. Donc ça me génère du trafic, mais du trafic qui n’est pas qualifié. Parce que mon terme de référencement c’est la méthode Williams. Et une personne qui recherche la méthode Williams n’est pas forcément un entrepreneur ou une entrepreneuse à la recherche de méthode pour développer son business. Donc ici, on a un sujet très précis, intéressant, ciblé, mais pas suffisamment finalement par rapport à moi, mon persona, mon client cible, pour être pertinent pour mon blog. Donc, il m’apporte du trafic, mais sans jamais convertir. Et on peut voir à quel point ça peut être puissant parce que ça apporte du trafic, c’est cool la visibilité, mais à quel point ça ne sert à rien si derrière, on n’a pas vraiment pensé aux besoins de sa cible et au mot-clé que va taper la cible pour qui on a créé son contenu quelque part.
Mélanie : Oui, c’est hyper intéressant de surfer sur l’actualité. Il y a quelques mois, on avait un concept, je n’ai plus le nom du concept, mais c’était en gros tous ces gens qui travaillent quand ils sont en vacances. Les traquants, on avait appelé ça. Il me semble un truc comme ça. Du coup ils avaient fait un néologisme, ils avaient inventé un nouveau mot en mixant le travail et les vacances. Je me suis dit trop bien je vais faire un article sur les traquants moi aussi parce que quand tu dis que tu es nomade c’est un peu les traquants. Tu travailles et en même temps tu es en vacances. Je l’ai pas fait, si c’était sorti à ce moment là où tu avais les grands médias qui en parlaient, je suis sûre que j’arrivais en top 1 en fait parce que j’aurais été ok avec le Figaro, les échos et tout mais vu qu’il n’y avait pas grand monde qui en parlait, j’aurais pu me positionner vraiment en première page. Je l’ai passé, mais très bonne idée de surfer sur l’actualité justement pour pouvoir se référencer tout de suite. D’être dans la première page parce qu’il n’y a pas grand monde qui en parle, ça c’est une très très bonne idée. Et effectivement c’est hyper important de se dire, en fait chaque article doit avoir son objectif. Est-ce que c’est un objectif de visibilité? Est-ce que c’est un objectif de conversion? Est-ce que c’est un objectif de vente? Et tu l’as très bien dit avec ton exemple, c’est que oui, aujourd’hui, t’as peut-être un article qui te rapporte énormément de vues, de visibilité, mais finalement, si derrière, c’est pas des entrepreneuses qui ont tel problème que toi tu résous, c’est du trafic juste pour l’ego, et ça fait du bien. Aujourd’hui, mes principaux articles qui fonctionnent, ce sont ceux sur Compostelle, et c’est absolument… Aujourd’hui, je ne les monétise pas du tout, ni par rapport à de la filiation, etc. Ça sera fait plus tard, mais oui, du coup, ça sert à rien, ça fait juste plaisir à mon égo. C’est juste ça, dans le terme d’entrepreneuriat et d’argent, ça ne sert à rien, ça fait juste plaisir.
Camille : C’est ça, mais du coup, ça fait partie du jeu et je trouve ça hyper intéressant comme toi d’analyser et de travailler sa stratégie en fonction de tous ces chiffres. Si tu avais un dernier conseil pour les GIRLBOOST qui veulent se lancer dans le SEO, quel serait-il Mélanie?
Mélanie : C’est une très bonne question. Moi, je pense qu’au tout début, c’est quelque chose que j’ai fait et qui permet finalement de ne pas baisser les bras. C’est d’aller sur les groupes Facebook et je crois que c’est la première fois que j’emploie le mot Facebook en deux ans d’entreprenariat parce que ce n’est pas vraiment la plateforme que je recommanderais. Mais notamment les groupes Facebook c’est quand même des mine d’or. Il y a quand même beaucoup de gens qui sont sur Facebook mine de rien notamment dans des groupes qui sont très spécifiques, que ce soit sur l’entreprenariat et moi dans mon cas sur le voyage sur l’eau. Et bien de mettre vos articles dessus ça vous apporte quand même pas mal de trafic. La première année, les premiers 6 mois, quand je t’ai dit que j’étais fait 13 000 vues, à mon avis, il y en a 12 500 qui viennent de Facebook. Parce que tu mets sur des articles qui sont très spécifiques. Pareil sur mes articles sur Compostelle, il y a plein de groupes de pèlerins, etc. Je mets mes articles dessus et ça rapporte un boost. Du coup, on a des boosts de visibilité de 300, 500, 1000 vues, des fois, par jour, parce que c’est sur Facebook et ça je trouve ça donne encore du courage pour dire ah bah il y a quand même des gens qui l’ont lu, potentiellement qui sont abonnés à la newsletter, qu’on laisse un commentaire ou qu’on commentait le post sur Facebook et tout donc ça permet de ne pas passer 6 mois à zéro, à zéro juste que c’est trop frustrant je trouve de créer du contenu, d’y passer du temps et d’avoir aucun retour et là pour le coup je trouve que les groupes Facebook c’est quand même assez magique tu vois. Et même de créer son groupe Facebook moi aujourd’hui vraiment le « ose voyager seul » c’est vraiment un média, parce qu’il y a aussi un groupe Facebook et aujourd’hui on est 22 000 dessus. Donc tu vois c’est devenir un média et je ne sais plus aujourd’hui ce que le trafic naturel me rapporte assez de visibilité, mais je pourrais publier, poster mes articles sur le groupe, j’aurais potentiellement 22 000 personnes qui verraient le post et encore parmi ces 22 000 personnes, des personnes qui revendent l’article. Donc moi je trouve les groupes Facebook pour débuter c’est plutôt sympa. Et puis ça motive, ça permet de se dire ok, bon moi il y a des gens qui m’ont lu, qui me font des retours et puis potentiellement il y a quelqu’un qui va vouloir faire un article, faire inviter chez moi ou m’inviter chez lui pour parler d’un sujet spécifique etc.
Camille : Très bon conseil, je pense que de toute façon apporter de la visibilité à son contenu c’est la clé. C’est bien de faire du contenu mais c’est vrai qu’il ne faut pas hésiter à communiquer autour, d’en parler même sur vos différents canaux, si vous avez un compte Instagram, si vous avez une newsletter, si vous avez un compte Pinterest. Tous les canaux finalement, ils vous servent à communiquer bien sûr sur vos offres et vos services, mais aussi sur les contenus que vous allez créer parce que ce contenu, il a pour vocation en tout cas d’apporter quelque chose à votre cible, des conseils, des astuces, des informations. Et ça, il ne faut pas l’oublier, donc il ne faut en tout cas pas hésiter à faire la promotion de son contenu.
Mélanie : Oui, c’est vrai qu’on n’a pas parlé par exemple de Pinterest parce que moi je n’y connais absolument rien et que ça ne m’a jamais branché. Mais je sais que toi Camille, tu communiques sur Pinterest aussi et apparemment ça marche du feu de Dieu aussi, cette façon de promouvoir ses articles.
Camille : Oui, Pinterest c’est un moteur de recherche aussi sur lequel on va vraiment cibler les mots-clés et du coup il y a un vrai intérêt de faire des pins, des épingles sur les articles de blog, particulièrement quand on a un blog parce que ça veut dire qu’on a du contenu régulier, donc des épingles que l’on peut faire régulièrement. Et en termes de ratio temps résultat, je trouve que Pinterest peut devenir très vite intéressant, surtout quand on a une cible qui est sur Pinterest. C’est le cas d’un certain pourcentage des femmes, puisque c’est un réseau qui est un peu plus féminin que masculin. Et c’est le cas de certaines thématiques en particulier. On va retrouver dessus l’architecture, la mode, le DIY, loisirs créatifs, zéro déchet, maquillage, recettes, mais également la pédagogie, donc tout ce qui est formation en ligne, etc. Donc il y a vraiment pas mal de sujets que l’on peut aborder dessus.
Mélanie : OK. Hyper bien.
Camille : En tout cas, merci beaucoup, Mélanie, pour tous ces conseils et ces astuces. J’espère que ça va donner pas mal d’idées pour les entrepreneuses si elles souhaitent développer leur référencement naturel. On ne va pas se mentir, le référencement naturel, c’est un long travail, on l’a dit. C’est beaucoup de temps d’investissement, c’est beaucoup de travail derrière. Mais c’est une stratégie qui est payante sur le long terme et qui peut permettre vraiment de gagner en puissance au bout de six mois, un an, deux ans. On peut voir par exemple les résultats de Mélanie où toi vraiment ça a été un canal d’acquisition à la fois puissant et puis à la fois pilier dans ta stratégie puisque quasiment toute ta stratégie était basée dessus. Ça peut aussi se combiner comme on l’a dit avec d’autres stratégies, avec d’autres canaux pour pouvoir communiquer dessus. Donc c’est vraiment intéressant de l’utiliser dans une stratégie multicanale, si tant est qu’on aime écrire, parce que c’est important, et qu’on ait la motivation derrière, puisque va falloir effectivement rester motivé sur suffisamment de moi pour pouvoir voir des résultats.
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