Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on est tout feu tout flamme.
D’un coup, on apprend à jongler avec du marketing, du commercial, de l’administratif et une comptabilité simplifiée, on apprend à se servir de nouveaux outils, on découvre de nouveaux alliés…
Bref, c’est toute une aventure que de se lancer !
Et puis, souvent on réalise un rêve, on réalise une ambition, on met en place un projet… En bref, c’est d’ la joie, beaucoup de joie. De belles surprises. De belles rencontres. La mélodie du bonheur !
Mais ce qui va avec toute cette euphorie, c’est une partie un peu moins jolie-jolie. Le stress qui pointe le bout de son nez, le syndrome de l’imposteur qui guette nos moments de faiblesse, les doutes…. Et puis la peur. Peur de ne pas y arriver, peur de se retrouver à la rue, sans client. Quand on a ses clients : peur de les perdre, peur de ne pas savoir rebondir.
La vérité, c’est qu’il faut des ovaires pour ne pas dire des couilles, on est des GIRLBOOST. Il faut de la force pour apprendre à jongler avec les montagnes russes, pour apprendre à faire avec nos 10 000 questions, et avec nos nuits parfois agitées. Avec nos emplois du temps bien remplis, où on développe / concrétise / produit / prospecte / relance / publie / sourit / propose…
La vérité, c’est qu’il ne faut pas s’oublier. Quand on est entrepreneuse ou freelance : comment éviter l’épuisement? Car après tout, notre business c’est nous.
- Si on est malade? Personne ne prendra le relai (sauf si on a la chance ou l’opportunité de déléguer).
- Si on est malade? Personne pour payer les factures.
- Si on est en vacances? Personne pour nous verser un salaire.
- Si on a un imprévu? Personne pour prendre le relai.
La vérité, c’est qu’en face, on entend au loin :
- “t’as tellement de chance, tu peux faire ce que tu veux de tes journées”
- “c’est trop bien, en vérité, si tu veux, tu peux faire grasse matinée toute la semaine”
- “tu pourras faire les courses et le repas? faut que j’aille bosser”
- “j’ai pas compris, tu fais quoi au juste de tes journées?”
Ce n’est pas tellement GIRLBOOST de dresser un portrait aussi dur de cette vie entrepreneuriale. Mais pourtant, c’est le portrait le plus fidèle que j’ai pu écrire. Parce que j’ai accompagné plus d’une centaine d’entre-vous, parce que je côtoie plus d’une dizaine d’entre vous, parce que je suis comme vous, comme nous toutes une GIRLBOOST.
Et moi aussi, je connais les aléas que nous avons toutes. Ces aléas, on ne les montre pas toujours, et pourtant, ils prennent tellement de notre temps, de notre énergie et de notre vie.
Ces aléas, ils nous mettent parfois en KO technique, quand on sent l’épuisement. Pas la fatigue, mais l’épuisement. Vous savez cette migraine qui arrive dès le matin, et les cernes qui apparaissent derrière la visioconférence de zoom et qui trahissent sûrement quelque part, un surmenage.
Parce que, même si dans le salariat, on a pu faire face à une boss tyrannique, la pire de toutes, bien souvent, c’est nous. On est perfectionniste, on est impliquée, on est ambitieuse, on a envie de ne rien lâcher. Et pourtant, c’est ce dernier mot sur lequel on doit s’attarder. Lâcher. Lâcher prise.
Lâcher prise et se laisser aller, accepter que tout ne peut pas être parfait, accepter que l’on est fatiguée, épuisée, exténuée, et que ce n’est pas grave de rester au lit toute la journée. Ce n’est pas grave de ne rien faire. Ce n’est pas “pas grave” en réalité, c’est ESSENTIEL.
Notre cerveau, ce héros, se démène pour nous H24. Il supporte nos exigences, nourrit nos envies, soutient nos propositions, et apporte du jus quand il faut. Et la nuit? Il écoute nos angoisses, il cherche des solutions à nos problématiques, il continue.
> A lui qui ne fait jamais de pause et qui travaille pour nous dans l’ombre, que l’on nourrit à dose de beignets au chocolat quand il a envie d’une bouffée d’air frais et de haricots à la vapeur.
> A lui que l’on ne remercie que trop peu mais qui sait être notre plus grand pilier.
> A lui qui, quand il nous dit qu’il est fatigué, on lui répond encore un dîner, et juste un épisode ou une émission avant d’éteindre & de se coucher.
> A lui qui quand il nous dit qu’il en a marre, on lui répond que bientôt, on prendra des vacances, mais pas tout de suite, il faut tenir.
> A lui qui quand il nous dit que la corde est raide, on tire dessus, encore plus, parce qu’une corde c’est solide. Tout comme nous.
Bref à notre cerveau ce héros, j’aimerais lui dire MERCI. Merci pour tout ce qu’il fait, merci pour tout ce qu’il est. Merci pour sa loyauté, son dévouement sans faille. MERCI et PROMIS, ça va aller parce qu’on va enfin l’écouter.
En tant que GIRLBOOST on le sait, s’ il y a bien une chose de précieuse, c’est notre santé. S’ il y a bien une chose à faire, c’est de s’écouter.
Et si parfois, on est trop têtue pour entendre ce message, pour faire face à ces signaux, pour respecter notre cerveau ce héros, et bien GIRLBOOST est là pour nous le rappeler et c’est pour ça que cet épisode de podcast lui est consacré.
Entrepreneuse ou freelance : comment éviter l’épuisement? En s’écoutant tout simplement, en écoutant les signes que nous envoie notre corps, en faisant une pause, en acceptant, et en lâchant prise. C’est ce qui fera toute la différence !
Nous sommes des dizaines de milliers à vivre cette aventure, cette aventure qui est de se lancer. Et ensemble, on peut prendre soin les unes des autres. Ensemble, on peut partager nos expériences, nos coups de gueule, nos moments de fatigue, nos angoisses…
Ensemble on peut apprendre à s’écouter, à se respecter pour se rebooster, cap tout droit vers le succès.
Ça vous rappelle quelque chose? Un générique, une proposition de valeur, une mission…
LE fameux GIRLBOOST POWER !