Camille de Girlboost avec la pancarte Girl Power

 Comment vous rendre remarquable grâce au personal branding avec Xuan Calen

Comment vous rendre remarquable grâce au personal branding ave

Interview de Xuan Calen

Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Xuan Callen pour te parler de branding et de personal branding : comment créer une marque personnelle remarquable. J’ai découvert l’univers de Xuan sur les réseaux sociaux il y a quelques années et j’ai eu l’occasion de voir sa très belle progression et croissance au niveau de son positionnement et de ses offres. Référente du branding positif, Xuan nous partage dans cet épisode son histoire entrepreneuriale, mais également plein d’astuces pour mettre en place une marque personnelle remarquable. Je n’ai plus qu’à te souhaiter une belle écoute, riche en découvertes et en conseils. 

Camille : Bonjour Xuan et bienvenue sur GIRLBOOST !  

Xuan : Hello Camille, merci beaucoup pour l’invitation, je suis trop contente d’être là. 

Camille : Je suis très contente de ce moment qu’on va partager ensemble parce que je te suis depuis un petit moment déjà sur les réseaux sociaux et puis j’ai eu l’occasion de voir ton parcours, j’avais très envie de pouvoir en parler aux GIRLBOOST qui nous écoutent. Est-ce que tu peux d’abord nous dire quelle GIRLBOOST tu es Xuan? 

Xuan : Eh bien écoute, c’est une très intéressante… une question très intéressante puisque je ne sais pas trop comment me considérer, j’ai l’impression, je l’ai réalisé il n’y a pas longtemps, il y a beaucoup de personnes qui arrivent mieux à cerner qui je suis que moi-même, on va dire, ou en tout cas qui arrivent à m’attribuer des qualités, alors que moi, je pense, comme plusieurs personnes qui écoutent ce podcast vont se reconnaître, mais voilà, on a toujours tendance à être plus critique envers soi-même. Donc je vais dire que je suis quand même une GIRLBOOST  très déterminée de base. En général, quand je sais ce que je veux et que je me donne les moyens d’y arriver, en tout cas est-ce que j’y arrive à chaque fois, je ne sais pas. Disons que je suis très difficile encore une fois avec moi-même. Mais voilà, je suis déterminée, je suis une personne de nature plutôt optimiste. Voir le verre à moitié plein, essayer de vraiment sourire, donner des inspirations, d’être motivante, inspirante, voir les belles choses de la vie, même si, encore une fois, très dure envers moi-même. Mais optimiste, déterminée, et je dirais aussi créative, puisque à la toute base, c’est quand même ça qui m’a plongé dans l’entrepreneuriat, je sais qu’on en parlait, mais ce côté créatif, moi j’aime créer, que ce soit à la base en effet de l’art, mais en fait créer des projets, créer des choses imaginées. Et je me définirais par ces trois axes-là, on va dire, en tant que GIRLBOOST. 

Camille : Très bien, très chouette. Effectivement, est-ce que tu peux nous raconter un petit peu ton histoire entrepreneuriale? 

Xuan : Oui, tout à fait. Je vais essayer de ne pas faire trop trop long, mais c’est vrai que ça fait plus de 4 ans maintenant puisque je me suis lancée en janvier 2019. Et en fait, cette aventure a commencé de façon assez anecdotique puisque à la toute base, j’étais en salariat depuis 9 mois. Clairement, je m’ennuyais dans mon travail, ce n’était pas la grande joie. Et puis, j’avais une chaîne YouTube déjà, et je partageais mes illustrations, à la toute base c’était vraiment ça qui me passionnait. Sur Instagram j’ai une personne qui m’a contacté en me disant j’ai besoin d’un logo illustré, c’est une fleuriste, est-ce que tu pourrais faire un logo pour moi? Donc moi j’étais trop contente, super, j’ai quelqu’un qui vient pour mon travail, trop chouette, mais je n’ai pas de statut freelance, je n’ai pas une micro-entreprise. Donc je me dis bon on va faire quand même les choses bien, moi j’ai du mal à faire avec les trucs au black, donc je me dis ok, je lance ma micro-entreprise à côté de mon salariat, on tente et puis voilà c’est juste à côté donc c’est pas grave. Je me suis lancée comme ça et puis au final quelques mois plus tard mon patron me dit que voilà l’entreprise prend une toute autre tournure et donc ils vont devoir se passer de mes services et là je me dis bon bah qu’est ce que je fais? Est-ce que je tente l’aventure freelance à fond, à fond la caisse avec le chômage derrière? C’est quand même important de le préciser puisque forcément c’est pas les mêmes enjeux. Ou alors est-ce que je trouve un CDI classique de graphiste, comme ce que je faisais déjà avant. Et puis à ma grande surprise, c’est mon père et mon ex qui m’ont soutenu, qui m’ont dit au pire test des CDI, tu pourras en retrouver derrière. Toi, on sent que t’aimes bien, t’as envie de vivre de ça, donc teste. Donc je me suis lancée comme ça en mars 2019, vraiment là pour le coup à fond. Et c’était pas du tout évident. La première année, je dis à tout le monde, moi je la considère comme une année brouillon, j’ai fait un peu toutes les erreurs possibles, je n’étais pas prête. Et puis, encore une fois, c’est aussi un truc que je dis souvent, malheureusement, on n’est pas préparé à l’école. On nous prépare pour le salariat, mais on ne nous prépare pas du tout pour le parcours indépendant, freelance ou être à son compte. Donc, j’ai appris beaucoup, beaucoup de choses. Et puis après, en 2020, je me suis investie dans des programmes, des formations. J’ai vraiment essayé de développer cette entreprise et de m’axer cette fois-ci plus. Alors avant, j’étais vraiment graphiste et illustratrice. Là, j’ai découvert plutôt la partie graphisme pour créer des identités visuelles. J’ai eu un coup de cœur pour cet aspect-là du métier de graphiste. Et donc, je suis partie à fond là-dedans. Petit pivot, 2020-2021, mon entreprise décolle. Trop contente, tout fonctionne bien. Je fais des prestations et j’ai des clients incroyables. Et donc, fin 2021, je me dis, ok, est-ce que je ne passerai pas en société? Puisque là, ça allait bien. J’atteignais le plafond de la TVA à la fin 2021. Et donc, je me suis dit, allez, on fonce. Le côté déterminé aussi, tête baissée, je fonce et tout. Au final, avec le recul, je me rends compte que j’ai un peu précipité les choses, mais je trouve ça challengeant aussi de se dire, allez, on passe en société, on passe un nouveau gap. Et cette fois-ci, je voulais de plus en plus développer le côté mentor, formatrice, pour ne plus être prestataire et créer pour les autres les identités visuelles, les univers de marque, puisque j’ai rajouté aussi le côté stratégique. Mais apprendre aux gens et superviser aussi leur propre rebranding pour qu’ils comprennent les codes et qu’ils gardent en main le projet, parce que je sais qu’il y a beaucoup de personnes pour qui c’est leur projet bébé, donc ils aiment bien faire par eux-mêmes, ils n’ont pas envie de tout déléguer à quelqu’un. Donc voilà, je voulais partir sur un peu plus ça. Et puis, le petit claque, enfin, le gros claque, en avril 2022, puisque dans ma vie personnelle, je fais face à une rupture d’une relation de 5 ans et là coup de coup de coup près je sais pas comment on dit mais voilà, coup de massue sur la tête et du coup plus la force de travailler, c’est très compliqué, déménager, enfin bref, revivre la solitude, puis se remettre en couple avec une autre personne, bref, c’était un peu plein de nouvelles choses et en même temps j’avais voulu faire un pivot je pense trop rapide pour passer de la prestation au mentorat et donc voilà, l’année 2022 c’était un petit peu chaotique. Et là, en 2023, j’ai vraiment envie plus d’assumer ce côté, d’un côté mentor, où j’apprends, je transmets aux gens mon expérience, mon expertise, et de l’autre côté, le fait d’être créatrice de contenu, vraiment créer du contenu pour les indépendants, indépendantes ou personnes qui veulent le devenir et en tout cas partager mon aventure et montrer aussi que le personal branding, c’est quelque chose qui fonctionne puisque c’est mon expertise et on va dire l’incarner vraiment au maximum

Camille : Trop cool. Bon bah, toute une aventure que tu as eue au sein de ton entrepreneuriat, ça me parle beaucoup parce que moi aussi j’ai eu un gros pivot, j’ai aussi une grosse séparation et je me suis lancée en société, je pense, au mauvais moment également. C’était suite à ma rupture et en fait c’est au moment où j’ai perdu une amie. Effectivement, faire face en fait à la rupture plus au deuil quand on se lance en société, très mauvais calcul. 

Xuan : Oui, ça fait beaucoup. Ça fait beaucoup.Et on a tendance à l’oublier, je pense, quand on entreprend, mais c’est vrai que comme on est à son compte, on ne peut pas juste être déprimé à son bureau et ne pas travailler, en fait. On n’a pas ce choix-là. Et du coup, ça devient beaucoup plus complexe de savoir où on met son énergie et comment on fait. Et puis parfois, on n’a juste pas du tout d’énergie, il faut le dire.

Camille : Exactement. Parfois, on n’a plus du tout d’énergie. Moi, je sais qu’à l’époque, j’ai fait le choix. À un moment donné, j’ai dû faire le choix en tout cas dans ma tête pour arrêter de culpabiliser, de me dire ok, c’est pas grave, cette année tu vas réduire. Tu vas faire une décroissance de ton chiffre d’affaires, tu vas arrêter avec certains clients et c’est pas grave, tu peux vivre de ton activité quoi qu’il arrive, mais toi qui étais partie tu sais sur une super croissance, tu voyais tes chiffres et tu sais pourquoi tu t’es lancée en société, t’as envie de tout donner, si t’en as pas les capacités derrière c’est pas grave et il faut arriver je pense aussi à déculpabiliser. Je sais pas si toi t’as senti cette culpabilité? 

Xuan : Bien sûr et malheureusement je pense qu‘il y a une forme de pression aussi inconsciente ou consciente peu importe mais de l’environnement entrepreneurial et réseaux sociaux aussi on a tendance beaucoup à se comparer et moi ce qui me fruste beaucoup c’est que beaucoup de gens parlent de leur réussite mais peu parlent de leurs échecs entre guillemets parce qu’encore une fois un échec c’est juste une expérience qu’on a plus ou moins mal vécue et que voilà on n’est pas satisfait. Je sens que cette frustration vient aussi de là, cette culpabilité, parce qu’on voit que les gens autour parlent de croissance, de développer, les fameux « j’ai fait 10K » ou des trucs comme ça. Je sais que tu en as parlé, mais c’est quelque chose qui n’aide pas à déculpabiliser, à se rassurer. 

En plus, moi, avant, j’étais seule à gérer ma micro-entreprise, je n’avais pas de comptable et là en fait t’as l’impression de aussi bah d’avoir le comptable derrière qui voit les chiffres et qui elle te dit bah normalement par rapport à ce que tu as fait une dernière c’est bien et tout fin tu vois et du coup tu dis ah moi c’est ma performance je sens qu’elle est en train de baisser est-ce que ça va le faire enfin bref plein de questions et c’est vrai que je trouve que c’est pas du tout les mêmes enjeux quand t’es en société voilà tu sais que t’as le bilan comptable à la fin de l’année enfin bref c’est c’est pas pareil. Même les charges sont pas les mêmes. 

Camille : Bah effectivement j’ai fait mon dernier épisode et parlé de la différence entre entrepreneur et chef d’entreprise. Ce n’est pas le même métier, je pense. Et quand on crée une société, il y a beaucoup plus de gestion en fait à penser. Et puis, comme tu le dis, il n’y a pas la même charge financière parce que derrière, les charges ne sont pas les mêmes. On a un comptable, on doit rendre quelque chose. À la fin de l’année, si on est en négatif, au bout d’un moment, on est obligé de fermer sa société. Elle est en liquidation. Il y a quand même une pression qu’on n’a pas du tout dans la micro-entreprise. Tout à fait. Et je pense que ça, malheureusement, toi qu’on n’est pas dedans, on ne peut pas comprendre. C’est pour ça que je pense qu’il faut toujours tout relativiser ce qu’on voit sur les réseaux. On ne sait pas si la personne… Enfin, si on peut le savoir, mais ce n’est pas pareil si tu es en micro-entreprise, en société. Il y en a qui disent « j’ai fait 10K », d’accord, tu as fait 10K, mais si tu as dépensé 9K derrière, est-ce que c’est vraiment un message… Il faut tout relativiser, je pense. C‘est vrai qu’on ne parle pas assez de rentabilité, des pivots de rentabilité. On parle parfois un peu des dépenses et de la croissance, mais on a tendance à un peu enjoliver et puis à romancer l’entrepreneuriat et à romancer la croissance. Je pense que comme on se l’est dit là, malheureusement, il y a aussi plein de choses qui arrivent dans la vie. Il peut se passer plein de choses aussi au sein de son entrepreneuriat et je pense que c’est important d’y faire face et d’en parler parce que le nombre d’entrepreneurs qui se lancent en disant bah moi je veux faire plein d’argent ok et ben bon chance. 

Xuan : Ouais c’est clair et ouais ça va être une longue aventure parce que je pense les gens justement malheureusement ils voient toutes ces pubs tu sais des mecs qui disent ouais fais des revenus passifs et reste sur la plage sous les cocotiers avec ton petit cocktail et tout ça se passe pas du tout comme ça. 

Camille : Exactement. Pour reparler un peu de ton expérience et de ton expertise, qui est vraiment liée au branding et au personal branding, est-ce que tu peux nous expliquer un peu ce que c’est le branding et ce que c’est le personal branding

Xuan : Tout à fait. C’est vrai que je pense qu’il y a beaucoup de mélanges, de mix dans ce que c’est, les définitions, etc. Je vois beaucoup de personnes qui disent mon branding alors qu’en fait, elles parlent de leur identité visuelle. Donc je vais un petit peu en profiter pour pouvoir remettre les points sur les i. Ça fait très strict, mais en gros, pour expliquer simplement, le branding, si on décortique le mot, il y a « brand » d’un côté et « ing ». C’est vraiment un terme anglais. « ing », c’est un préfixe qu’on rajoute pour donner la notion d’action. Et là, le branding, c’est vraiment le processus, la discipline, les actions qu’on met en place pour développer sa brand, donc sa marque. Et là aussi il y a beaucoup de mélanges, souvent les gens entendent marque, en français on dit marque souvent pour les produits physiques ou les marques genre les grosses boîtes type Apple etc. En fait même nous en tant que personnes entrepreneurs qui développons notre réputation, on a une marque et en fait cette marque d’après MarkingMayor, qui est un expert justement sur cette thématique du branding, il définit la marque comme vraiment un ressenti instinctif qu’on a à propos d’une entreprise, d’un produit ou d’un service. Donc, c’est vraiment ce ressenti qu’on a, cette réputation, on va dire, cette chose un peu impalpable qui se crée dans le cerveau des gens. Et donc, peut être que moi, j’ai pas le même ressenti exact de ta marque qu’une autre abonnée, que quelqu’un qui te connaît de plus ou moins près. Et donc, le but du branding, c’est d’influencer le ressenti des gens en créant, en construisant cette réputation à travers plein d’éléments. Et donc en effet, l’identité visuelle, par exemple, ça fait partie des éléments qui permettent d’influencer le ressenti des personnes puisque, visuellement, notre cerveau va analyser tout ça et se dire « Ah, par exemple, c’est coloré, donc c’est joyeux » ou au contraire, c’est une entreprise très… j’aime bien utiliser le mot « corporate », mais voilà, très basique, très simple. Et donc, ça passe par le visuel et on identifie grâce à une entité visuelle, mais en fait, le branding, ça va bien au-delà et ça regroupe tout ce qui permet en effet de créer une entité, de traduire l’ADN d’une marque. Et ça, ça passe aussi par le son, les musiques, parfois que tu utilises en fond dans ton podcast ou, je sais pas, Netflix. J’aime bien utiliser cet exemple, le Toodoom de Netflix, il est mémorisé par notre cerveau et encore une fois, c’est un petit élément qui peut paraître anodin, mais ça participe à l’identification de la marque de Netflix. Et ils l’ont pas choisi par hasard. Et pareil, Apple, le son de démarrage, enfin bref, tout ce qui permet de reconnaître une marque, c’est ce qu’on choisit de mettre dans cette discipline. Ça fait partie du branding et donc le personal branding, la petite nuance, c’est qu’on ne va pas créer une identité à partir de rien. J’allais dire, mais voilà, par exemple, Apple, c’est pas forcément basé sur l’identité de Steve Jobs, il y a des choses qui viennent de lui mais pas que, en plus il n’est pas que lui, mais le personal branding justement c’est le fait d’apprendre à créer une réputation, à se démarquer, mais en prenant en compte, en axant tous ses choix par rapport à sa personnalité, enfin tous ses choix, par une partie de notre personnalité qu’on a choisi d’utiliser. Parce que souvent il y a des gens qui disent ah bah si je dois faire du personal branding, faut que je raconte toute ma vie, faut que je parle que de moi, tout doit dépendre de moi, c’est 100% moi. Non, le personal branding, c’est quelle image de moi je veux montrer, qu’est-ce que je veux récupérer dans ma personnalité et que je veux utiliser pour mon business, pour l’image professionnelle que je veux créer. Et donc, moi, personnellement, je fais du personal branding. En vrai, Camille, toi, t’en fais sans forcément énormément te montrer, mais ça reste du personal branding parce que tu parles de ton parcours, tu parles de tes valeurs, tu parles de ce qui fait que tu es toi en tant qu’individu. Et donc, on peut faire du personal branding en se montrant plus ou moins. Il y a des gens qui aussi utilisent des avatars, des personnages, des emojis. Mais s’ils parlent de leur valeur, s’ils parlent potentiellement de leur parcours et qu’ils montrent un petit peu leur personnalité à travers leur communication, c’est une forme de personal branding. Et il y a aussi parfois le mélange avec l’influence. Il faut faire attention que ce n’est pas exactement tout le temps la même chose. Mais voilà, l’idée, en tout cas, c’est de se dire les gens, ils vont venir travailler avec moi parce que ma personnalité fait partie des éléments qui me différencient. Donc c’est un peu incarner aussi son business et son projet. 

Camille : Tout à fait. Alors sans tout montrer de soi encore une fois, puisqu’on n’est pas la même personne avec sa famille, dans un couple, dans la sphère professionnelle, mais en tout cas, on choisit ce qu’on veut montrer ou pas et ça participe, comme tu dis, à ce qu’on dégage et à ce qu’on incarne. J’aimerais te dire ce que je pense de ta marque, comment j’interprète et on va voir si c’est ce que tu as voulu représenter ou pas. Moi quand je pense à toi, depuis le temps que je te suis, déjà je vois les couleurs bleu et rose, toujours bleu, rose, pastel, c’est très représentatif chez toi. Je vois les arcs-en-ciel, je vois le Japon, l’univers un peu japonais qui est parfois présent dans ta communication. Forcément au niveau de ta coupe de cheveux je vois les mèches roses qui sont très identitaires. Et pour moi effectivement tu l’as un peu dit au début quand tu t’es présenté mais je vois le côté très positif, frais et hyper authentique. Dans ta façon de parler tu penses que tu es quelqu’un de très sincère et d’authentique dans les contenus que tu apportes. T’es pas en train de vendre du sable dans le désert, loin de là, t’es en train de dire les choses telles que tu les vis. Et du coup pour moi c’est un peu ça ta marque, ton personal branding. Est-ce que c’est ce que tu essayes de représenter ou est-ce que je suis à côté? 

Xuan : T’es pas du tout à côté, c’est très marrant parce que je pourrais te ressortir mes mots-clés. Alors le mot-clé le plus important ou l’émotion que je veux vraiment faire ressortir, c’est le fait d’être inspirante, parce que ça c’est quelque chose qui est très important pour moi. Donc je sais que ça c’est quelque chose qui ressort. Et tu as dit des mots comme en effet la fraîcheur, et ça c’est quelque chose aussi qui… C’est dans mes mots-clés, donc c’est parfait. La transparence, alors en effet ça passe par l’authenticité, l’honnêteté. Et moi c’est vraiment en effet ne pas mettre de filtre, ne pas essayer de… Comme tu dis, de vendre du rêve, c’est la transparence dans tout ce que ça peut représenter. Et j’en joue aussi parfois sur le visuel, où j’essaye d’apporter un peu des effets de calque, de transparence. Tu vois, ça peut être une façon d’exprimer ça aussi. Et en effet, l’optimisme, les arcs-en-ciel, voilà, j’ai pas choisi ça par hasard non plus. Et en plus parfois, tu vois, j’ai choisi quelque chose, les arcs-en-ciel de premier abord. Et au final, aujourd’hui, je fais une deuxième lecture où je me dis, mon aventure entrepreneurial, comme tout le monde, tu l’as dit aussi avant, il y a des hauts, il y a des bas, c’est… Parfois, c’est compliqué. Et en fait, l’arc-en-ciel, c’est un… Au-delà de… Aussi de… Le côté LGBT, les couleurs arc-en-ciel, c’est important pour moi par rapport à mes valeurs. Le fait que ça soit quelque chose de très rêve, joyeux, etc. C’est aussi mété… Météo… Météoréologiquement, je sais plus comment on dit. c’est aussi météor… météor… météor… Voilà, mais tout à fait, l’analyse est très bien, ça fonctionne, et je suis trop contente. Merci de me faire ce retour, ça me permet de confirmer un peu tout ce travail là de branding de mon côté, parce que parfois les coordonnées, il est plus mal chaussé aussi. Donc là, ça va. 

Camille : C’est vrai que ça arrive, mais du coup, c’est pas le cas pour toi, avec plaisir. Et trop intéressant, je trouve, l’arc-en-ciel, le côté pluie-soleil, c’est vrai. On dit souvent qu’on peut pas savourer la beauté d’une rose sans derrière toucher aussi les épines. 

Xuan : C’est ça. Et pour moi, l’un des livres que j’aime beaucoup et l’une des citations, en tout cas, que j’aime beaucoup voir sur les livres, souvent en développement personnel, c’est le fait d’apprendre à danser sous la pluie. Et je pense que l’entrepreneuriat, c’est aussi ça. C’est d’apprendre à danser sous la pluie. 

Camille : Trop bien, j’aime beaucoup ce thème moi aussi. Comme qu’on est sur les métaphores aujourd’hui. Tu nous as un peu dit comment se composent le branding et le personal branding, et tu nous as parlé des couleurs, de plein d’éléments en fait, parce que ça va bien au-delà des identités visuelles. Comment concrètement on travaille cela? 

Xuan : Ah, la grande question. Alors, déjà je veux rassurer toutes les personnes qui bidouillent, ça c’est un mot que j’ai souvent eu de ma cible, on bidouille, on fait comme on peut, c’est du bricolage, c’est normal parce que c’est pas forcément l’expertise de tout le monde et on ne l’apprend pas encore une fois. Moi ce que je peux donner comme conseil c’est vraiment justement, même si ça prend peu de temps, de se renseigner sur comment fonctionne le cerveau, comment est-ce qu’il interprète les couleurs, les typographies parce que oui je sais que là toutes les personnes qui écoutent, je vais leur parler de stratégie mais elles vont pas écouter alors que je sais que souvent ce que les gens veulent c’est le logo et les couleurs. Les gens pensent que c’est ça et c’est le plus important. Donc si vous voulez vraiment avoir des couleurs que vous n’allez pas changer tous les 4 matins, étudiez la signification des couleurs, la signification des typos, comprendre comment fonctionnent les roues chromatiques, certaines couleurs se contrastent quand elles sont à l’opposé sur le cercle chromatique, ça ne parlera pas forcément, mais renseignez-vous sur tout ça, pour comprendre ce que vous faites. Et moi, l’enjeu que je trouve intéressant, c’est de se dire, est-ce que quand j’ai choisi mes éléments, je peux les justifier? Chaque élément, moi, je considère de son identité visuelle, de son univers de marque, même au plus global, comme je dis, les couleurs, ça peut être plein de choses, la carte de visite, le papier qu’on va choisir, la façon de communiquer, etc. Est-ce que je suis capable de justifier ces éléments de façon logique et cohérente par rapport à, justement, ma stratégie de marque? Donc, comment on pose sa stratégie de marque? On vient poser à plat tous les éléments qui sont hyper importants de notre entreprise, mais pas que, parce qu’encore une fois c’est une question, c’est un ressenti. Et donc, c’est traduire, le branding c’est traduire, exprimer, peu importe la façon, l’ADN de notre projet entrepreneurial. Donc en effet, il y a toujours le travail du client idéal à qui on s’adresse, de nous ce qu’on apporte comme valeur, quelle est notre expertise, qu’est-ce qu’on met sur la table dans notre projet, mais aussi de ce qui nous anime ou de ce qui anime le projet. Parce que souvent, je vais dire ce qui nous anime, nous, mais c’est aussi à différencier par rapport à si on a une marque personnelle ou non. Mais en tout cas, le projet, pourquoi est-ce qu’on l’a créé? Le fameux pourquoi. Qu’est-ce qui fait qu’on a lancé ce projet-là? Pourquoi ça nous tient à cœur? Pourquoi c’est important pour les autres en face d’y participer, d’y prendre part ou non? Quelles sont les valeurs de ce projet? Moi, par exemple, la transparence, c’est un des mots clés, parce que c’est une valeur qui est très, très importante et que je veux que ça ressorte dans mon projet, dans ma marque. Peut-être qu’il y a des personnes, ça va être la bienveillance, c’est quelque chose qui revient assez souvent, la liberté, j’en sais rien, bref, ça peut être plein de valeurs très différentes, mais il faut les noter quelque part pour qu’on puisse les traduire ensuite derrière. Quelle est la vision aussi qu’on a, les objectifs du coup à long terme, parce que forcément aussi, ça va jouer dans le choix de branding personnel ou non. Parce que si dans un mois, six mois, un an, deux ans, trois ans, on veut étendre notre projet professionnel, notre marque et avoir, je ne sais pas pour les coachs par exemple, je pense que c’est un exemple là, mais qui veulent ensuite avoir plein d’autres coachs, avoir une équipe et que ce soit vraiment une grosse marque, beaucoup moins personnelle, il faut y réfléchir dès maintenant. Alors que si plus tard on veut être digital nomade et vraiment partager notre aventure et être toujours aligné avec nous-mêmes sans avoir une grosse équipe derrière et avoir des salariés et que ça devienne un gros grosse usine, bon bah là le choix du personnel manning est plus stratégique. Si on crée une startup et qu’on veut la revendre derrière et qu’on a une marque personnelle, c’est peut-être pas hyper stratégique. Donc il faut vraiment prendre en compte aussi cette vision qu’on a, les objectifs, comment est-ce qu’on voit la suite de l’identité, le caractère, la personnalité de ce projet-là, que ce soit la nôtre ou que ce soit quelque chose qu’on crée, ou qu’il y a des petites parts de noms, voilà, parce que forcément, ça aussi c’est hyper important pour le traduire. En fait, moi, le process que j’aime bien donner dans mon programme, oui, en fait, je n’en parle vraiment que dans le programme, donc je le donne pour les personnes qui écoutent ce podcast, c’est vraiment partir du ressenti qu’on veut créer, ensuite passer par les mots. Ces mots, il faut les choisir de façon très précise. C’est pour ça que je pense souvent aux mots clés. Se dire, OK, quels sont les sept mots qui doivent représenter ma marque? Et ensuite, ces sept mots, je vais essayer de les traduire de façon visuelle, sous forme d’images. Et ces images-là, c’est souvent ce qu’on appelle le moodboard. On fait une sélection d’images. En général, je conseille de ne pas avoir trop d’images, peut-être une dizaine d’images, parce que pareil, le but, c’est pas d’avoir trop, mais au contraire, de vraiment cibler au maximum. Et ces images-là, elles vont nous servir d’inspiration justement pour ensuite venir filtrer les éléments qui en découlent. Et bien sûr, on va venir valider ça avec la signification des couleurs, des typos pour être sûr qu’on ne part pas dans tous les sens. Et se dire ok, comment est-ce qu’à partir de cette ambiance que j’ai créée, je peux venir filtrer et choisir une gamme de couleurs qui est pertinente. Est-ce que ça va être des tons chauds, des tons froids? Est-ce que ça va être plein de couleurs différentes ou un camailleux de teintes très proches? Et pareil pour les typos, pareil pour les photos, le style de photos, le style de forme, le logo, tout ce qu’on crée de manière visuelle ou pas, pareil, les musiques, est-ce qu’on veut des musiques très calmes, très douces, est-ce qu’on veut quelque chose de dynamique, ça joue encore une fois aussi sur le ressenti, et une fois qu’on a tous ces éléments-là, on vient les traduire dans sa communication, et donc ce que va faire la cible en face, c’est qu’elle, elle va faire le chemin inverse dans son cerveau. Elle va voir le contenu visuel, elle va entendre les musiques, elle va toucher la carte de visite qu’on aura choisie avec un papier plus ou moins épais, plus ou moins fin. Je sais pas, je sais qu’il y a du papier aussi aujourd’hui, je trouve ça trop bien, où il y a des graines dedans qu’on peut mettre à faire pousser dans la terre et tout, en semencer je crois que ça s’en dit. Donc voilà, ça c’est un choix aussi qui vient traduire peut-être une valeur écologique. Et donc cette personne elle va, voilà, il va y avoir des informations qui vont arriver à son cerveau de ses sens, de ses cinq sens, et le cerveau va procéder tout ça, se dire ah bah ça me renvoie à une ambiance, des mots et du coup ça va créer un ressenti et donc une émotion dans son cerveau. Elle, elle va faire le chemin inverse dans sa tête. Donc pour moi c’est la meilleure façon de traduire de la bonne façon justement visuellement ou pas que son ADN, son identité de marque pour la traduire à l’extérieur. 

Camille : Très bien et oui tu as cité sur le fait que c’est pas que visuel, c’est vrai. Moi je sais que j’ai une petite anecdote, l’autre jour j’ai posté une vidéo sur Instagram, j’avais pas posté depuis très longtemps, et j’avais fait un petit montage, j’étais pas mécontente du montage mais j’étais pas satisfaite de la vidéo. Et je la montre à la personne qui est avec moi, elle me dit « Ouais mais c’est pas du tout GIRLBOOST en fait ». Elle me dit « C’est toi, mais c’est pas GIRLBOOST». C’est toi parce qu’effectivement dans ta façon de raconter les choses, quand on te connaît personnellement, ça représente bien ta façon de… ta pédagogie quelque part. Mais par contre, sur GIRLBOOST, on attend quelque chose de plus dynamique, de plus mouvementé. Et du coup, le choix de la musique que tu as fait sur cette vidéo, qui est une musique très lente, n’est pas adapté finalement à l’image qu’on peut se faire de GIRLBOOST. Comme quoi, même ce genre de petits détails, comme tu disais, le choix d’une musique dans une vidéo Instagram, c’est quand même très spécifique, et bien ça, ça doit être influencé par le branding que l’on crée derrière, que ce soit du personal branding ou du branding, pour que ce soit, je pense, aligné en fait. 

Xuan : Oui, totalement. Comme quoi ça se joue parfois dans des détails, mais comme on dit souvent, c’est les détails qui font toute la différence. Donc en effet, il faut faire attention à ce que ce soit récord. Et justement, tu me permets juste de donner un petit conseil en plus pour les personnes qui sont peut-être justement en pleine phase de rebranding ou qui réfléchissent à comment créer leur univers, etc. Attention à faire la différence aussi, ça je le dis tout le temps, mais entre ses goûts personnels et en effet ce que tu dis, la marque qu’on veut créer. Parce que notre cible, elle n’a pas forcément les mêmes goûts que nous et donc choisir une entité visuelle par exemple, je prends encore une fois cet exemple là, mais choisir un univers qui nous plaît à nous, c’est très bien, c’est important parce qu’il faut quand même que ça nous plaise un minimum, mais ça peut renvoyer une image totalement différente de ce qu’on veut nous créer. Et donc malheureusement, ça peut totalement nous desservir. Et moi, je vois plein de personnes qui me disent, ah bah j’ai plein de retours de gens qui me donnent ces feedbacks-là, mais moi je veux incarner ça comme marque. Je comprends pas pourquoi il y a une différence, il y a un décalage. En fait, parce que parfois et souvent, les gens soit suivent que leur goût personnel, soit suivent les tendances qu’il y a sur les réseaux sociaux aussi, et donc se font influencer par ça. Et au final, les tendances, ça change, ça bouge, ça évolue. Il faut vraiment se poser la question, est-ce que là les choix que je fais, encore une fois, ils sont justifiables, ils servent l’image de marque que j’ai envie de créer et de construire ou est-ce que c’est juste, moi ça me fait plaisir à moi-même? Oui mais ta cible, si ça ne l’attire pas elle, si ça ne lui parle pas à elle et ça ne lui renvoie pas l’image que toi tu as envie de créer, elle va passer à côté et c’est dommage, c’est vraiment dommage. 

Camille : Oui c’est vrai, je pense qu’il y a une vraie nécessité à réfléchir à sa cible et à qui on s’adresse pour que ça match, que ça représente comme tu l’as dit à juste titre la mission, le pourquoi on le fait, les valeurs et puis derrière aussi à qui on s’adresse parce que derrière le but c’est de vendre, c’est de créer sa visibilité, sa notoriété dans le but de développer son business et du coup de vendre et ça faut pas non plus l’oublier. 

Xuan : Oui c’est clair. Ah oui il y a juste une petite chose que j’ai oublié en effet dans la stratégie de marque alors que c’est le plus important, c’est le positionnement, c’est comment on se positionne par rapport à la concurrence dans le marché. Parce que si on ne se positionne pas, notre marque ne peut pas être ancrée dans l’esprit des gens, justement sur une position. Et du coup, si on ne peut pas nous comparer avec les autres, les gens vont juste nous oublier. Donc, élément très très important et primordial. 

Camille : C’est vrai, le positionnement c’est important. Et puis ça me permet de rebondir sur une nouvelle question que j’avais pour toi. Justement, quand on parle de la concurrence, quand on parle de son marché, on est face à plein d’autres marques, on est face à plein d’identités visuelles qui gravitent autour de nous. Et comment nous, on arrive quelque part à se faire une place et à se différencier au travers de ça? 

Xuan : J’adore cette question parce qu’il y a tellement de gens qui disent non, mais moi, je n’ai rien de plus que les autres. Est-ce que ça veut le coup de lancer le projet? Ça existe déjà. Je pense que déjà, il faut comprendre une chose, qu’on fasse du personal branding ou non, c’est qu’en tant qu’être humain, on est tous et toutes différents et différentes, en étant en même temps tous pareils, puisqu’on est tous des êtres humains. Mais je pense que chaque personne peut apporter un point de vue par rapport à son parcours. Il y a des gens qui, certes, se lancent dans l’entreprenariat avec les mêmes types de métiers, mais parfois, il y en a qui se lancent parce que c’est une mission, parce qu’ils ont vécu… Je ne sais pas, je pense à des naturopathes ou des coaches qui ont vécu une transformation eux-mêmes et qui ont envie de la partager, il y en a qui sont formés à ce métier-là parce qu’ils ont envie d’aider leur entourage, leurs proches. Vraiment chacun et chacune a des raisons différentes, des façons de travailler différentes, des personnalités différentes encore une fois. Et alors moi, je nuance beaucoup parce que moi, je sais que le personal branding, ça fonctionne. C’est un super élément pour aussi travailler justement sur cette unicité et se démarquer de la concurrence. Parce que des graphistes, moi quand j’étais graphiste ou brand designer, il y en a plein. Mais le fait que justement, j’ai une marque personnelle, c’est ce qui, je suis sûr, ça a joué en ma faveur. Après, je nuance beaucoup parce qu’il y a beaucoup de messages aujourd’hui de personnes qui disent, fais du personal branding, c’est ça qui va faire que ça va marcher, tu dois faire du personal branding. Ce n’est pas une obligation. Je pense qu’il y a des gens qui ne sont pas du tout faits pour ou qui sont… 

Voilà, il faut nuancer encore une fois. Oui, faire du personal branding, mais pas forcément se montrer et devenir influenceur, influenceuse et voilà, mettre sa tête partout. Mais je pense que c’est vraiment un atout qu’il ne faut pas négliger du tout, vraiment pour se démarquer. Et cette personnalité qu’on a, on ne peut pas nous la copier. C’est une chose qui est vraiment ancrée en nous et que même si les gens essayent de copier, ils n’y arriveront pas. Alors que oui, copier les offres, c’est possible. Copier la communication, copier des idées, en tout cas de post Instagram, le site web, ça se fait, mais copier la personnalité de quelqu’un, au bout d’un moment, ça ne fonctionne plus. Pour moi, c’est vraiment quelque chose qui permet de se démarquer. Et même si on ne fait pas du personal branding, le but, ça va être de créer un concept autour de sa marque pour pouvoir se démarquer ou en tout cas d’avoir un message qui est très fort. Apple, j’adore prendre l’exemple d’Apple, je sais qu’il est très connu, mais il fonctionne très bien. En soi, si on regarde, ils vendent juste des ordinateurs, des téléphones, des tablets, des écouteurs. En soi, il y en a plein d’autres, des entreprises qui font ça. Mais justement, leur force, c’est pas forcément d’avoir fait une marque personnelle, pour le coup, mais c’est d’être allé à fond dans leur message, de penser différemment, d’être novateur, de communiquer sur ça et d’être très malin. Et eux, pour le coup, ils soignent vraiment tous les détails. OK, aujourd’hui, c’est parce qu’ils ont énormément de budget aussi, il faut le dire, mais voilà, ils font des keynotes, ils réfléchissent à l’expérience utilisateur vraiment dans les moindres détails. Ils soignent leur design, leur publicité. Ils font, ils créent un effet de rareté aussi sur leurs produits. Les gens, ils font la queue maintenant, même pour venir et être le premier à avoir acheté le nouvel iPhone, le premier, le dernier bidule chouette. Et donc, je pense que ce qui est intéressant aussi, c’est de se dire, si je n’ai pas une marque personnelle, comment est-ce que je peux m’inspirer de marques qui réussissent avec un branding plutôt classique pour différencier du personal branding et de se dire OK, comment est-ce que moi, je peux pousser aussi mon concept à fond? Et si, par exemple, j’ai une marque, je suis graphiste, est-ce que ma valeur écologique est très importante? Je ne peux pas la pousser à fond pour développer un concept où tout le process est pensé pour que ça soit le plus écologique possible, d’accompagner les entreprises sur ça, pas que sur la partie graphique, rajouter peut-être d’autres compétences, enfin j’en sais rien, mais en tout cas essayer de pousser le concept pour que ça soit le concept qui fasse la différence, à contrario de la personnalité sur le fait du personal branding. 

Camille : Très bien, très clair. D’ailleurs, ça me fait penser un peu à Simon Sinek, qui donne souvent l’exemple d’Apple également dans son livre, commencé par Pourquoi, et qui permet justement de travailler sur son cercle de valeurs et sur la mission profonde finalement de son entreprise et de son projet. Un livre que je recommande à ceux qui nous écoutent. 

Xuan : Carrément et s’il y en a qui veulent avoir d’investir dans le livre, regardez, il y a une super vidéo YouTube sur ça qui s’appelle « The Golden Circle » de Simone Sinek. C’est un petit TEDx et c’est cool.

Camille : Exactement, je mettrai le lien en description parce que c’est très inspirant et je pense que ça montre bien ce concept. Comme tu le dis justement, même quand on a pas mal de concurrence, en fait, moi je pense qu’on peut toujours se créer une place sur le marché. Il y a toujours de la place en fait parce qu’on est unique. Et ce qui fait que l’on est unique, comme tu dis, c’est la personnalité, c’est les valeurs que l’on représente, c’est tout le concept autour que l’on va créer. Et ça, personne ne peut nous le voler parce que personne n’a la même combinaison que nous. Et je pense qu’en axe de différenciation, c’est hyper important à travailler. Autre chose qui peut être hyper importante, c’est que là, on a parlé de tous les éléments du branding et du personal branding. Mais il faut savoir aussi l’utiliser, utiliser tous ces éléments, utiliser cette charte, qu’elle soit graphique, qu’elle soit éditoriale, etc. sur tous les supports. Ce qui fait la force du branding, c’est la cohérence que l’on va avoir, et c’est du coup, quand je vais sur ta chaîne YouTube par exemple, je retrouve tes couleurs, je retrouve ta façon de parler, je retrouve tes thématiques. Si je vais sur ton Instagram, c’est exactement la même chose, et l’on va retrouver ces éléments un peu partout. Est-ce que tu as des conseils pour ça, justement, pour savoir utiliser finalement son branding au service de sa communication et de son projet? 

Xuan : Ouais, carrément. Je pense que déjà pareil, je vais rassurer toutes les personnes qui peuvent culpabiliser, se dire « ah mince, moi c’est vrai que c’est pas parfaitement cohérent » ou qu’il faut commencer à angoisser en se disant « faut que je remette tout à jour, faut que tout soit parfait, etc. » C’est un processus qui prend du temps, mais comme tu dis, qui est très important parce que la cohérence, c’est ce qui fait aussi qu’on renvoie une image qui fait professionnelle, qui fait soigner et donc qui donne envie de faire confiance. Si on arrive sur un site et que ensuite, quand on va sur Instagram, on a l’impression que c’est deux univers totalement différents, le potentiel client ou la potentielle cliente va peut-être dire « bon, ça me paraît pas très nette cette histoire » et donc pas avoir très confiance. Donc c’est un processus qui prend du temps, mais c’est de l’organisation et c’est de se dire peut-être « ok, quels sont les tout premiers petits pas par lesquels je peux commencer pour aligner tout ça? » Et en effet, le but du jeu c’est d’avoir une charte graphique ou en tout cas un document de référence qui nous permet, ça peut être un run-board aussi, c’est une version un peu plus synthétique, qui nous permet de nous dire « ok, ça c’est mes éléments, c’est mes éléments type exemple identité visuelle, logo, couleur, typos, ça c’est la matière avec laquelle je vais jouer et avec laquelle je vais m’exprimer encore une fois pour communiquer. C’est un cadre, alors oui il y a des gens que ça peut embêter parce que oui mais si parfois j’ai envie de tester une autre couleur, sortir un peu du cadre et tout. Le but du cadre c’est de s’amuser dedans, ça peut paraître chiant faut le dire, mais c’est un cadre qui permet de garder cette cohérence et dans lequel on peut quand même beaucoup s’amuser, mais qui permet de ne pas s’éparpiller dans tous les sens. Donc le but du jeu c’est de dire, ok, comment est-ce que je peux faire en sorte que ce cadre, il me permette de m’amuser tout en gardant une cohérence sur Instagram, enfin je dis Instagram mais peu importe, sur les plateformes, les supports de communication de la personne, de toi qui nous écoute, de vous qui nous écoutez. Le but du jeu c’est vraiment de prendre ces éléments-là et de se dire ok, là, est-ce que je peux pas me faire un template de post Instagram 3, 4 ou commencer avec peut-être même un ou deux et d’avoir justement cet univers qui est présent dedans et comme ça, tous les prochains posts, je pars de ces templates là que j’ai déjà créés. Au moins, ça m’assure qu’il y aura une cohérence visuelle sur mon feed Instagram. Pareil, je me fais une bonne photo de profil et je vais la mettre sur tous mes supports. Mon site internet, je vais me… alors je ne sais pas, ça dépend ce que les gens utilisent aussi. Mais voilà, je vais me dire, ça va être que des blocs dans ce style-là. Je me fais une banque d’images aussi, de photos, où je vais toujours venir puiser dans ces images-là, parce que je sais qu’elles seront cohérentes avec l’univers que j’ai créé, l’ambiance que je veux dégager. Pareil pour les mails, pareil, parce que oui, là, on parlait de ce qu’on voit sur les réseaux, le site, etc. Mais même en interne, donc quand des personnes nous contactent, les mails, les signatures de mails, moi, je trouve que ça en dit long aussi sur le branding de la personne. Si elle fait aucun effort et que c’est juste bonne journée, signer le nom de la marque sans rien. Bon, c’est un peu dommage. Ça enlève quelque chose à l’expérience du prospect ou de la prospect. Donc, peut être soigner aussi ça. Ça prend un peu de temps, mais si on se fait un petit planning et on se dit OK, aujourd’hui ou cette semaine, je me focus sur justement faire mes templates Instagram. La semaine prochaine, je vais faire ma petite signature de mail. Mais en fait, une fois que c’est fait, c’est comme les formations, une fois que c’est fait, le travail est déjà là, donc on mise dessus et ensuite c’est à notre service. C’est ça aussi l’avantage du branding, c’est qu’une fois qu’on l’a fait, c’est à notre service et ça vient travailler pour nous, plutôt que nous on ait besoin de convaincre les personnes en disant « Regardez, j’ai une image professionnelle, regardez, je veux dégager ça avec ma marque, regardez » ou essayer d’expliquer aux gens, mais en fait, juste observer ou écouter ou toucher, encore une fois, ça passe par les cinq sens. Et je n’ai pas besoin d’expliquer ma marque, elle le fait par elle-même à travers la perception que les gens vont avoir. Donc mes petits conseils, ça va être ça de s’organiser et d’essayer de miser à fond sur ce qu’on peut optimiser dans le sens, voilà, avoir des process, faire des templates et avec cette charte graphique, de venir l’infuser un peu partout dès qu’on peut, sans que ça devienne trop prenant, mais en tout cas en essayant de s’organiser pour que chaque chose soit faite. Si ça prend peu de temps, ça prend peu de temps, c’est pas grave, mais qu’au moins, au bout d’un moment, on arrive au maximum de choses et faits. 

 

Camille : Trop chouette. Et si on a envie d’aller plus loin, si on ne sait pas trop comment travailler son branding, son personal branding, est-ce que tu as une offre pour nous aider à accompagner ce processus

Xuan : Bien sûr. Et c’est du coup mon offre signature qui s’appelle Basic to Iconic, puisque moi, la mission que je me suis donnée, c’est d’aider les entrepreneurs et entrepreneuses plutôt solo, parce que je trouve que c’est là que c’est le plus dur, à développer cette image de marque. Et souvent, justement, comme je te l’ai dit, les personnes bidouillent, bricolent leur univers, ils ne savent pas trop par où commencer, les étapes. Et puis du coup, ils changent tout le temps. Et donc, ça ne crée pas de cohérence et ça n’ancre pas leur univers dans le cerveau des gens. Donc moi, ce que je veux, c’est qu’ils passent d’une entreprise un peu basique à une marque, un univers, une marque iconique à travers un univers justement qui est reconnaissable, qui est bien pensé, qui est justifiable, qui est cohérent, qui est harmonieux. Et donc ça, je le fais avec ce programme là. On passe, alors c’est vraiment plutôt pour les personnes qui font du personal branding, parce que c’est ce que je maîtrise le mieux, puisque c’est ce que je fais tous les jours depuis 5 ans. Et on passe vraiment par de l’introspection, parce que si on ne se connaît pas à soi-même et qu’on ne sait pas ce qu’on veut mettre en avant, ça va être compliqué. On revoit la stratégie de marque, les fondations, et on vient ensuite créer ou recréer son identité visuelle, mais je donne aussi des conseils pour le reste de l’univers, puisqu’on l’a vu, ce n’est pas que visuel. Et aussi, le dernier module, c’est justement la communication, les templates, et puis je donne des conseils aussi pour créer une chaîne YouTube, parce que je maîtrise quand même un petit peu le sujet ou en tout cas développer sa communication un peu partout. Il y a des bonus, des masterclass avec des experts dans les thématiques complémentaires. Il y a plein de templates pour faciliter la vie. Il y a un cas pratique exemple avec une cliente avec laquelle j’ai travaillé. Donc le but c’est vraiment d’avoir de la matière. Et je sais qu’il y a des gens qui n’aiment pas être seul. Encore une fois, c’est pour des solopreneurs ou solopreneuses. Donc l’avantage c’est aussi qu’il y a un groupe pour discuter et que tous les mois, deux fois par mois, je propose aussi des feedbacks vidéos où les gens m’envoient leur travail et puis je leur donne un feedback en vidéo comme ça ils peuvent se dire ok là je pars dans la bonne direction, ou il y a peut-être des choses à changer. Voilà, pour encore une fois qu’on soit pas seul avec ses pensées et avancer. 

 

Camille : Génial, une offre très complète et du coup effectivement bien à travailler pour les solopreneurs finalement parce que ça convient bien aux problématiques que l’on peut rencontrer quand on développe son projet entrepreneurial. Concrètement, selon toi, qu’est-ce que l’entrepreneuriat, ça t’a apporté dans la vie? 

 

Xuan : Ah là là, alors beaucoup. Comme on a dit avant avec la métaphore de la pluie et du beau temps, moi, c’est une expérience vraiment de montagne russe. Donc, il y a des hauts et des bas, mais en même temps, je pense que c’est ce qui nous fait progresser le plus rapidement, de passer par toutes ces étapes-là. Et moi, je vois vraiment ça aussi comme une expérience de développement personnel aussi. Parce que forcément on est obligé de se poser des questions, de se remettre en question, de réfléchir à notre vision long terme, alors que je pense que quand on est salarié on se la pose mais pas autant. Et là il y a beaucoup plus d’enjeux donc je pense que ça m’a fait beaucoup plus rapidement grandir. Et en même temps je trouve ça génial parce que du coup on vit des choses qu’on n’aurait pas vécues. Oui c’est dur, il y a des moments de guerre, de doute, on a envie d’abandonner. Enfin moi je sais pas toi, mais moi j’ai eu envie d’abandonner tellement de fois. Mais en même temps c’est ce qui fait qu’il y a une force et une résilience qui se créent. Et on est d’autant plus fiers du parcours quand on prend le recul, quand on prend le temps de regarder en arrière. Quand on est entrepreneur je pense que, quand on est salarié, après évidemment j’ai pas été salarié très longtemps donc je peux pas comparer, mais en tout cas personnellement ça m’a vraiment apporté en termes de connaissance de moi-même, de me rendre compte que, voilà, tout est possible aussi. Je pense que ça enlève certains plafonds de verre, certaines croyances. Et on se dit, quand on arrive à faire ce qu’on a envie de faire, on se dit « waouh, c’est fou ». Quand on arrive à travailler avec des clients incroyables et se dire qu’on est payé pour faire ce qu’on aime, c’est génial, quoi. 

 

Camille : Ouais, je suis à cela d’accord avec toi. J’ai pas… J’ai eu la chance pour le moment de ne pas avoir eu envie d’abandonner. Ça m’est jamais passé par la tête. J’ai envie de faire une pause, oui, mais une pause que j’aurais financée par mon entrepreneuriat quelque part et pas retourner dans le salariat. Ça pour moi, c’est pas envisageable. Je sais que je suis à ma place. En revanche, moi, je sais pas pour toi, mais le nombre de fois où je questionne mon entrepreneuriat, je questionne mon business model, mes offres, mes produits, ma cible, ça, c’est un remue-ménage un peu constant qui est épuisant je trouve. 

 

Xuan : Ouais ouais, c’est… Moi j’ai une petite image que j’utilise souvent, depuis un petit peu de temps, c’est Gérard, c’est le hamster dans mon cerveau, qui tourne dans sa roue. Enfin c’est une métaphore, on est beaucoup dans les métaphores, vraiment! C’est une image pour représenter mon cerveau, et ce petit hamster en effet, il tourne tout le temps, et alors c’est vrai que ça c’est une partie complexe, parce que moi il tourne, tu sais, parfois à des moments, t’es avec des amis, et d’un coup t’as une idée de post Instagram, ou d’un coup tu réfléchis à des trucs, et donc ça te coupe un peu parfois de l’instant présent. Mais en même temps, c’est nécessaire, je pense, quand on est entrepreneur, parce que le terme, c’est entreprendre, c’est créer des choses. Et donc, forcément, notre cerveau, il a besoin d’avoir… Il a des envies, il remet en question, mais je pense que c’est un équilibre à trouver et c’est nécessaire. Alors oui, c’est dur, mais malheureusement, on est obligé de passer par la fin. Je te dis ça, mais évidemment, ça me reste tout le temps et quand ça arrive, c’est chiant. Mais avec le recul, je me dis, c’est un mal pour un bien parce que parfois il est là aussi pour nous questionner parce que parfois il y a peut-être des choses qui ne sont pas alignées, ou voilà il y a des choses qu’on sent que ça nous titille mais c’est pas pour les mauvaises raisons, au contraire c’est pour essayer d’aller vers quelque chose qui fait peut-être encore plus sens ou qui est plus en accord avec justement nos valeurs, c’est un peu une boussole interne, donc c’est un peu un mal pour un bien, mais oui oui j’en ai tout le temps. 

 

Camille : Oui je comprends. Et si tu pouvais parler à la Xuan qui débute tout juste dans l’entrepreneuriat en 2019, qu’est-ce que tu lui dirais? 

 

Xuan : Ah là là, eh ben je pense que je la rassurerais parce que quand je me suis lancée vraiment, au début je me suis dit, comme beaucoup de personnes sûrement, ça va, ça doit pas être si compliqué, je vais y arriver. Enfin t’as peur, mais en même temps tu te dis c’est bon, si j’ai 2-3 clients, enfin tu sais tu te fais un plan en mode si ça se passe bien ça va le faire. Et je pense que je la rassurais en lui disant, ça va prendre un peu de temps, mais c’est normal, on ne t’a pas préparé à ça. Il y aura plein de choses à apprendre sur le chemin, mais ça fait partie aussi de l’aventure. Il y a beaucoup de gens qui disent qu’il ne faut pas viser l’objectif, mais savourer le chemin pour arriver à l’objectif. Je pense que je lui dirais que ça va aller. Et puis je lui dirais beaucoup aussi, je le dirais même à la moine aujourd’hui en vrai, parce que c’est aussi le cas, c’est toujours le cas en fait, mais ne perds pas confiance. Tu sais faire les choses, tu vas y arriver, si tu donnes les moyens, t’es pas plus bête qu’une autre, donc si les autres arrivent à le faire, toi aussi tu peux le faire et garde ta confiance, c’est ce qui va te porter en fait. 

 

Camille : Très bien, un très très bon conseil. Effectivement garder la confiance c’est important surtout quand on fait face au syndrome de l’imposteur qui est là pour nous dire qu’on va pas y arriver, qu’on est en train de se planter, etc. C’est un combat constant. Est-ce que tu aurais un dernier petit conseil pour la route, pour les gargousses qui nous écoutent? 

 

Xuan : Ouais, moi je pense que le conseil, ça va être d’oser. Moi je pense que c’est assez dans mon caractère, alors j’ai toujours peur, mais au bout d’un moment, je finis toujours par oser. Et c’est ce qui m’apporte les plus belles réussites, victoires, émotions, peu importe, et c’est ce qui amène toujours des choses positives, même si ça fait peur. Je pense que c’est là qu’on sait aussi si on arrive à être bonne entre guillemets entrepreneuse ou entrepreneur. Si on arrive à se dire j’ai peur mais j’y vais. Parce que c’est ça entreprendre, quand il faut aussi c’est créer, c’est sortir sa zone de confort. Donc même si c’est difficile, et je le dis, évidemment c’est plus facile à dire qu’à faire, mais n’hésitez pas à oser. Osez, testez, améliorez, sortez de vos zones de confort et vous verrez que derrière il y a que des belles choses qui vous arriveront. 

 

Camille : C’est un très bon conseil. C’est vrai que sortir de sa zone de confort, je pense que c’est la clé si on veut pouvoir évoluer, grandir, croître dans son business, dans son projet et en tant qu’entrepreneur. Merci beaucoup, Xuan, pour tous ces conseils et pour ce super partage d’expérience. Si les GIRLBOOST veulent te retrouver sur Internet ou sur les réseaux, on te retrouve sur Instagram? 

 

Xuan : Ouais, alors sur Instagram, on essaie pour me suivre au quotidien. Je fais des petits stories, je fais des posts, évidemment. Et puis, si on a envie de me suivre, de consommer du contenu un peu plus long, j’ai une chaîne YouTube sur laquelle je partage mon aventure, des conseils. C’est vraiment entrepreneuriat. Ça va peut-être être un peu plus aussi entrepreneuriat dans le sens lifestyle d’entrepreneur. Mais c’est parfois des tutos, c’est parfois… Voilà, il y a un peu de tout. Il y a boire et à manger comme on dit. Et donc justement vous pouvez aussi voir la Swan de 2018-2019. Donc vraiment c’est un journal intime aussi un peu de mon aventure. Donc c’est assez complet. 

 

Camille : Trop chouette! Et le compte s’appelle? 

 

Xuan : Xuan Calen. Vraiment mon prénom et mon nom. Tout simplement partout. Alors il y a une petite subtilité puisque ça s’écrit X-U-A-N. Mais voilà, une fois qu’on me trouve, on me trouve partout. 

 

Camille : Parfait! C’est génial! Eh bien j’invite les GIRLBOOST à aller découvrir ton univers de marque qui est très bien travaillé, ton personal branding, que l’on peut identifier facilement sur tous tes canaux

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