Camille de Girlboost avec la pancarte Girl Power

Le bilan de 2 ans d’entrepreneuriat

Le bilan de 2 ans d’entrepreneuriat

Le 1er octobre dernier, j’ai soufflé la bougie des deux ans d’entrepreneuriat… En 2019, c’est à ce moment précis que j’ai reçu et déployé mon numéro de Siret.

Deux ans qui sont passés à la vitesse lumière : car oui, il s’en est passé des choses en 24 mois… Beaucoup de choses, beaucoup de stress, beaucoup de belles victoires, les montagnes russes de l’entrepreneuriat.

Et il est grand temps de partager avec vous le bilan de ces deux dernières années, en faisant ressortir le meilleur, mais aussi le pire… Comme nous l’avons partagé avec Alexandra lors du Girlboost Talk n°2 : l’entrepreneuriat est un chemin merveilleux, mais il a également son lot d’obstacles et je ne vais pas édulcorée ce que cela a été. Même si je vous l’avoue, aujourd’hui, en travaillant cet épisode de podcast, j’ai le sourire aux lèvres… Une belle aventure que je suis ravie de partager avec vous toutes.

Alors on est parti sur les 8 choses les plus marquantes et importantes que j’ai retenu de ces deux années. D’ailleurs, ça tombe, le 8 est mon chiffre préféré !

N°1 : Être sa meilleure alliée et sa pire ennemie

J’ai beaucoup d’entrepreneuses en coaching qui sont comme moi : des passionnées par leur travail. Capable d’accomplir un grand nombre d’heures sans broncher et avec un certain plaisir parce que, quand on aime, on ne compte pas… Et si on peut ainsi devenir sa meilleure alliée pour développer tout un business, un projet, une société, on peut aussi devenir son pire cauchemar…

Franchement, je ne connais pas de boss plus tyrannique ! Car, passer les barrières humaines et sociales, où lorsqu’on manage une équipe, on est capable d’indulgence, de patience et de pédagogie avec soi-même : c’est un tout autre processus. On peut parfois être très, voire trop, critique. Et trop s’en demander ! C’est un piège dans lequel je suis rapidement tombée et sur lequel je travaille aujourd’hui encore pour équilibrer la balance. Car, on ne va pas se mentir, c’est tout de même bien plus chouette d’être une alliée qu’un bourreau des obstacles, il y en a bien assez comme cela ! 

Alors, soyez indulgentes envers vous même, considérez-vous comme un membre de votre équipe ni plus, ni moins.

N°2 : Se créer un réseau parallèle.

L’entrepreneuriat est une aventure solitaire, que l’on monte son business, que l’on travaille sur sa prospection, que l’on est avec nos clients, que l’on gère notre comptabilité… Mais plus encore, quand on travaille sa stratégie avec nos peurs, nos doutes, et nos euphories : on peut se trouver bien vite seule ! 

Pourtant, la réalité est toute autre. La réalité c’est que nous sommes très nombreuses à vivre cela. Exactement ce parcours, à l’instant T. Et c’est un piège de rester toute seule à ruminer ses idées ! Pour sortir de la solitude de l’entrepreneur, il suffit de sortir de sa coquille et d’aller parler aux autres GIRLBOOST. J’ai pu constituer mon petit CREW d’entrepreneuses avec qui j’échange aujourd’hui presque tous les jours ! Si Justine passe par là, elle pourra confirmer avec nos nombreux vocaux sur Whatsapp. C’est d’ailleurs sûrement ma plus belle découverte lors de ces deux années : d’apprendre à s’entourer, à échanger, et évoluer ensemble. 

Et c’est pour cela que j’en ai fait un pilier et un point d’honneur chez GIRLBOOST.

N°3 : Les évolutions sont positives.

Celles qui me suivent depuis le tout début savent que j’ai déjà pivoté dans mon activité ! Lorsque je me suis lancée, j’accompagnais des marques et entrepreneurs dans du marketing opérationnel. J’ai ainsi été community manager, j’ai créé des sites web, des chartes graphiques, des stratégies… Avant de me consacrer pleinement au coaching et à la formation ! J’ai dû passer par là pour me trouver dans l’entrepreneuriat. Trouver ma patte, ma plume, et ce qui me fait vibrer !

J’ai compris qu’il fallait que je fasse pivoter mon activité en décembre dernier, mais avant cela je suis passée par une phase de “déni”. Comment faire ? Comment accepter de perdre des clients car oui, cela voulait dire couper des contrats avec des clients que j’affectionne tout particulièrement. Et bien sûr, avec une certaine prise de risque derrière ! Le temps de rebondir… Je me souviens que cela m’a énormément pris la tête. J’y pensais TOUS les jours… Et cela me faisait énormément angoisser. C’était reculer pour mieux sauter ! Mais en réalité, il n’y a pas de quoi se torturer. Les évolutions sont aussi importantes que positives dans nos vies d’entrepreneuses. Et ça, aujourd’hui, je l’ai bien compris ! Et même si la peur peut parfois prendre aux tripes, lorsqu’on se lance, lorsqu’on développe un nouveau produit, un nouveau service etc… Il suffit de relativiser : on y va étape par étape, et on évolue au sein de notre projet.

Petit clin d’œil à Fatoumata pour ce point là ! #déclic

N°4 : Écouter son corps, et suivre son intuition.

Pendant ma première année d’entrepreneuriat : je n’ai pas pris de jour de vacances. J’étais lancée comme une fusée et j’avançais tellement vite que je n’avais pas envie d’arrêter. Cela m’a même causé beaucoup de stress parce que, entre Noël et le jour de l’an, quand je suis partie dans un chalet pour travailler pendant que mon entourage était en train de skier, je m’alarmais de voir le wifi lent, en train de planter… Sous tension de perdre tant de temps pour mes clients ! Un moment que je ne suis pas prête d’oublier ! J’étais énervée, stressée, insupportable… Bref : une cata !

Cette année, j’ai réussi à me déconnecter. 4 jours. 4 jours entre Noël et le jour de l’an, à nouveau dans un chalet. Une petite bulle de confort, pas peu fière d’avoir réussi à caler cela pourtant 4 jours de repos, en 18 mois d’entrepreneuriat intense, ce n’est pas suffisant. Loin de là ! Et sans grande surprise, j’ai frôlé le burn out au mois de juin dernier. C’est mon corps cette fois ci qui a pris la parole. Et qui s’est un peu “écroulé”, sans raison. Il m’a envoyé de nombreux signaux : des vertiges, des migraines, une fatigue extrême qui m’empêchèrent de me lever… Avant que je finisse par l’écouter. 

Et par souffler ! Lâcher prise. J’ai réussi à analyser cette période d’épuisement rapidement pour deux raisons :

J’ai mis le HOLA à ce moment-là (BIM ça rime), et aujourd’hui je fais très attention. Très attention à mon niveau de fatigue, à mon énergie, parce qu’il ne faut pas oublier les GIRLBOOST : on a qu’un corps, qu’une seule vie et malgré tout, il faut en prendre soin si on veut pouvoir continuer à faire ce qu’il nous plaît.

N°5 : Chaque parcours est unique, et pourtant, ils sont tous entremêlés.

J’ai eu la chance d’accompagner plus de 200 entrepreneuses dans leur projet (je ne compte plus mais on doit même approcher maintenant les 250), et je peux vous confirmer sans nulle doute que chaque parcours est différent. Et que chaque entrepreneur est différent ! Dans son fonctionnement, sa vision, son projet… C’est sûrement ce qui fait la richesse de l’entrepreneuriat aujourd’hui. Et pourtant, on peut aussi voir des points communs. Par exemple : tous les entrepreneurs que j’ai accompagnés, sans exception, ont déjà été confrontés au syndrome de l’imposteur ! Et à la solitude de l’entrepreneur où l’on se sent parfois terriblement seul. Finalement, même avec des parcours uniques, tout est entremêlé.

N°6 : Il n’y a pas un seul chemin qui mène au succès.

Quand on doit faire un choix dans son business, dans son pivotement : on a l’impression d’être face à un dilemme. Et que si on ne prend pas le bon chemin, on risque de le regretter ! La vérité, c’est qu’il n’y a pas UN bon chemin. Il y en a plusieurs, et il y a aussi plusieurs résultats derrière ! Donc il ne faut pas avoir peur de regretter ou de prendre un chemin plus qu’un autre. C’est tout simplement notre vie qui est faite ainsi. Finalement, il suffit juste de savoir s’écouter. Des décisions en tant qu’entrepreneuses : on en prend des dizaines par jour, des centaines par mois… Et notre résultat va dépendre de la somme de tous ces choix ! Donc faisons nous confiance pour avancer. Pas à pas.

N°7 : Il y a liberté, et liberté !

On a l’impression que quand on se lance dans l’entrepreneuriat, ça va être la liberté totale ! Choisir ses horaires; pouvoir travailler de partout, partir en voyage, être digital nomade… Le rêve de beaucoup d’entrepreneuses qui rejoignent GIRLBOOST ! Pourtant il y a aussi l’envers du décor.

N°8 : Vivre son rêve et continuer de rêver.

Obligée de terminer sur une note très positive car je suis plus qu’heureuse aujourd’hui d’être entrepreneuse et je suis très fière aussi du parcours de ces deux dernières années. J’ai réalisé le rêve de me lancer et je continue de rêver avec la construction du projet GIRLBOOST ! Et ça, ça n’a pas de prix… De mon côté, je n’ai pas regretté une seule fois d’avoir franchi le premier pas, je compte bien réaliser encore de belles années dans l’entrepreneuriat. GIRLBOOST ne s’arrêtera certainement pas là !

Il est difficile de résumer 24 mois aussi intense en seulement 8 points, et pourtant, je pense que l’on retrouve ici le plus important.
La création d’un réseau, les rencontres qui nous font grandir, les avantages et inconvénients d’être à son compte, mais enfin et surtout : le bonheur qu’est d’entreprendre.

Alors, aux belles années à venir et à vos aventures ou futures aventures entrepreneuriales !

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