Est-ce qu’il vous est déjà arrivé d’avoir de gros doutes sur vos capacités? De penser que vous êtes en train de duper tout le monde et que vous risquez de vous faire démasquer? Que vous ne valez ni le temps que l’on vous accorde, ni le prix de votre temps si vous êtes entrepreneuse…
Et s’ils se rendent compte : que je ne suis pas experte, que je ne suis pas qualifiée, que je ne suis pas assez douée, que je me suis survendue, que je ne suis pas aussi bien que la couverture que j’ai montrée….
Cette modestie poussée à l’extrême nous entraîne dans une spirale infernale où l’on doute de tout et où l’on a du mal à en parler. Car après tout, est-ce qu’il faut en parler? Est-ce que je ne vais pas empirer la situation en en parlant? Et puis, en parler à qui? Qui peut comprendre cela? Qui peut m’aider à y voir plus clair dans ce brouillard?
Toutes ces interrogations, mais plus encore ce ressenti, cette sensation : elle porte un nom ! Découverte aux Etats-Unis à la fin des années 1980, on la nomme Syndrome de l’Imposteur. Il faut savoir que le syndrome de l’imposteur touche énormément de personnes aujourd’hui ; regardez à droite, regardez à gauche : vous trouverez des personnes de part et d’autre qui, elles aussi, ont expérimenté ce fameux syndrome.
Que ce soit dans un poste de salarié, dans un projet personnel, dans sa vie personnelle parfois, dans les défis que l’on se lance… Le syndrome de l’imposteur s’immisce en nous de manière discrète et nous fait douter de tout, au point de nous remettre en question inlassablement.
Et il a tendance à engendrer bien d’autres conséquences :
- Une dose de stress et d’anxiété, notre petit pensouillard qui ne fait que tourner dans notre tête, jusqu’à nous en faire perdre le sommeil
- Un manque d’estime de soi : car on se dévalorise, on doute, et on n’arrive plus à être objective
- Un rejet des compliments que l’on pense ne pas mériter
En bref, un cercle vicieux de dévalorisation où on estime valoir moins que rien. Cela paraît grave ainsi, incroyablement sérieux.
Pourtant, ce n’est « entre guillemet » qu’un syndrome : une illusion que l’on croit vraie, que l’on pense comme étant la vérité.
La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas la vérité ! La réalité est tout autre ! Il suffit d’arrêter de faire l’autruche, la tête dans le sable… Plus facile à dire qu’à faire ! On est bien d’accord. Mais il y a quelques petites astuces pour vous y aider.
Tout d’abord, regardons les faits : si nous étions réellement une imposture, nous ne nous poserions pas la question ! Nous serions plutôt satisfaites de nous, de duper tout le monde… Alors dès que ce syndrôme apparaît, on peut au moins confirmer en instantané notre intégrité, notre authenticité.
Et ça c’est une bonne nouvelle ! Ensuite, on peut casser le silence autour de ce syndrome : ce n’est pas un gros mot, ce n’est pas un tabou. Ce n’est ni plus ni moins qu’une expérimentation que nous avons sûrement toutes connue un jour. Je ne veux pas parler pour vous, mais en tout cas, moi je l’ai déjà observé en long, en large et en diagonale à plusieurs reprises dans ma vie.
Et au départ, je n’avais aucune idée de ce que c’était. Je croyais réellement que j’étais une imposture, une merde. Oupsssss désolée pour le vocabulaire, mais il n’y a pas de mot assez fort pour décrire cette sensation qui vous prend aux tripes quand elle est là. Fort heureusement, Martine est passée par là. J’ai brisé un jour le silence avec elle, elle qui avait été ma collègue et qui connaissait mon travail, je lui ai expliqué ce que j’étais en train de vivre / de ressentir / la peur au ventre avant de me lancer. Et Martine a dégainé cet article : sur le syndrome de l’imposteur. A l’époque, on n’en parlait pas tant que ça.
Ce n’était pas un mot en vogue. C’était les prémices des podcasts, des formations en ligne, du coaching de vie…
Et plus nous avons avancé dans le temps, plus le syndrome de l’imposteur a été démocratisé ! Aujourd’hui, j’ai presque la sensation que tout le monde le connait. Pas forcément en l’ayant expérimenté, mais au moins, en reconnaissant sa définition, sa signification.
Ce n’est pas un mal : au contraire, savoir qu’il existe, je pense, permet de mieux l’identifier, de casser le tabou qu’il y avait autour jadis. Jadis… comme si c’était au Moyen-âge ! La technologie avance si vite, le monde du business aussi… Et ce syndrome, qui a une quarantaine d’années, va engager ces premières rides. Et je l’espère, va petit à petit, plus rapidement encore, s’estomper de nos vies.
Mais en attendant, je vous ai préparé une liste de 5 astuces pour en finir avec votre syndrome de l’imposteur ! A moins que vous ne souhaitiez faire ami-ami avec lui bien sûr.
Et on est parti !
N°1 : Regarder les faits, rien que les faits, toujours les faits. Un peu comme un scientifique qui veut prouver que la terre est ronde. Si on s’en tient au fait, il est facile de retracer un peu vos compétences et votre expérience. Car oui, vous en avez ! Que ce soit avec vos anciens collègues, vos clients, vos amis, vos coachs, vos mentors, ou vos professeurs, vous avez la possibilité d’avoir du feedback et donc d’analyser les faits. Vous verrez que vous avez beaucoup plus de qualités que vous ne pensiez. On est rarement au-dessus de la réalité, mais bien plus largement en dessous.
N°2 : Connaître ses qualités et ses défauts. Grâce à la première astuce, on a de quoi faire pour bien comprendre / analyser / connaître ses qualités mais également ses axes d’améliorations. Et nous pouvons nous reposer dessus. Nous avons des qualités indéniables et il vaut mieux les reconnaître pour combattre un syndrome qui veut nous mettre à terre. Challenge accepted : on engage le combat, FIGHT !
N°3 : Accepter. Il y a énormément de choses qui se passent que vous ne pouvez pas empêcher : la pluie, le beau temps, certaines réactions, certaines actions. Arrêtez de vous juger au travers de votre perfectionnisme, du nombre d’heures travaillées, de votre productivité ou de votre manque d’efficacité. Accepter que l’on n’est jamais vraiment parfait, accepter de parfois ne pas être satisfait : c’est normal. Vous êtes libres de choisir de voir le verre à moitié vide, ou à moitié plein. Alors choisissez d’accepter, de laisser couler, de voir le verre déborder.
N°4 : Be kind to you & reconnaissez vos accomplissements. Soyez gentilles, bienveillantes envers vous-mêmes. Souvent on est de très bon conseil pour les autres, on sait les écouter, les rassurer, avec bienveillance et authenticité. Ce que tu fais, c’est génial, tu es incroyable. Tu as vu tout ce que tu as fait en seulement 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an? Regarde un peu tout ce que tu as accompli. C’est dingue ! Repose-toi, tu as le droit de lâcher prise, et de te faire du bien. De prendre une pause. Maintenant, c’est l’heure de vous le dire à vous-mêmes et de prendre soin de vous ! Car vous méritez tout autant cette bienveillance. Faites-vous des compliments, souriez-vous devant la glace, soyez tolérantes envers vous-mêmes.
N°5 : Arrêter de vous comparer. On en a déjà parlé lors de l’épisode sur la confiance en soi : trop se comparer n’apporte rien de bon. Nous sommes uniques, et nous pouvons vraiment chérir cette unicité. C’est cela qui vous rend authentiques, atypiques. Il y a des milliards de femmes dans ce monde, mais il n’y a qu’une seule « vous ». Encore plus rare qu’un saphir d’exception. Vous êtes précieuses. Un diamant d’innocence (passion Disney, les vraies comprendront la référence).
En bref, vous pouvez choisir de subir votre syndrome de l’imposteur et de vivre malgré lui dans un cercle non vertueux, ou choisir de relever la tête, briser le silence, et casser ce syndrome pour en ressortir encore plus forte, plus affirmée et plus vivante.
Alors, avec moi? A trois, BATTLE, FIGHT !
Si cet article vous a plu, je compte sur vous pour le diffuser un maximum à toutes les Girlboost de votre entourage qui auraient bien besoin de casser leur syndrome de l’imposteur !
Je vous donne rendez-vous sur le groupe GIRLBOOST pour partager vos feedbacks !